Ludmilla E. Diletto - Meringues & Papillons

Bien que Ludmilla soit née le 27 Mars 1946, il est probablement nécessaire de remonter plus loin dans le temps afin de vous raconter son histoire, car après tout, celle-ci résulte du multitudes de vies qui se sont déroulées bien des années avant la sienne. Pour éviter de trop embrouiller vos méninges, nous nous contenterons d'évoquer brièvement les éléments primordiaux dont  son existence découle mais qu'elle n'a pas réellement vécus.

Tout d'abord, il est important de noter que si la jeune femme est une née moldue, il n'est pas nécessaire de cherche bien loin pour débusquer dans son arbre généalogique quelques sorciers. Si sa famille paternelle ne semble présenter que de simples moldues, en revanche ses arrières-grand-parents maternels et une poignée de leurs prédécesseurs étaient issu du monde magique. Née dans une famille de fabricants de balais, sa grand-mère est, malheureusement pour elle, une cracmolle et a donc du abandonnée le monde magique pour rejoindre celui de moldues. Tout d'abord dépitée, elle s'est finalement habituée à son existence et a toujours caché ses origines à son époux ainsi qu'à ses enfants et ce jusqu'aux onze ans de Ludmilla, son unique petite fille.

Mais revenons tout d'abord rapidement à la mère de celle-ci. Une femme forte et décidée qui se marie en 1943 à un jeune italien ayant fuit son pays natal peu de temps après le début de la guerre. Et venons-en donc finalement à Ludmilla leur seule enfant née le 27 Mars 1946 dans une Porthsmouth dévastée par les bombes et qui se reconstruit lentement.

La vie de cette famille n’est en rien extraordinaire, Madame est institutrice passionnée, Monsieur est un vétérinaire investi et tous deux semblent êtres les êtres humains les plus heureux du monde. Ils aiment leur fille mais ce montre parfois un peu trop confiants envers les talents de cette dernière qui, soucieuse de vouloir toujours satisfaire l’estime de ses parents à son égard, s’affole à la moindre erreur et ne s’estime pas à sa juste valeur. Jusqu’à ses onze ans, elle suit une scolarité classique, apprend à jouer un peu d'alto et à faire des claquettes, puis survint la fameuse lettre. Inattendue, tout d’abord prise pour une plaisanterie un peu douteuse, elle annonçait l’admission de Ludmilla à Poudlard. Le premier exemplaire fut rapidement jetée , le deuxième aurait du subir le même sort, mais la petite intriguée l’a récupéra in extremis, la punaisant au mur de sa chambre. Ce n’est que lors de la réception du troisième courrier similaire que « Mamie » se manifesta, bien décidée à permettre à sa petite fille des études de sorcelleries digne de ce nom !

Ludmilla fut donc une élève brillante, persévérante et passionnée, calme et réfléchie. Elle passait ses examens avec brio et rares furent ceux étonnés par sa promotion au rang de préfète, elle possédait malgré sa discrétion une autorité naturelle. Dès sa troisième année, elle avait décidée de devenir professeur et une fois sa scolarité terminée, c’est ce qu’elle entreprit de devenir.  Si la pluparts des matières l’enthousiasmait, elle choisit d’enseigner l’histoire de la magie et ce mit au défi de rendre cette matière vivante et captivante car elle-même devait inévitablement admettre que bien peu d’élèves prêtaient une attention particulière à la révolte des gobelins…

Et la voici donc désormais, devenue Pr Diletto il y a maintenant trois ans. Alors qu’elle revenait d’un voyage qui lui avait permis d’approfondir ses  connaissances en matière de magie orientale, un hibou grand-duc vint lui porter une enveloppe portant le seau pourpre orné du blason de Poudlard dans laquelle on lui offrait ce poste tant convoité, elle accepta sans hésiter.