We're gonna be together forever + Haleah et Ezreal

C'était le lendemain de ma dispute avec Irélia. Une dispute et une réconciliation aussi, mais elle m'avait fait comprendre que ça lui faisait mal de savoir que j'étais fiancé. J'avais toujours su depuis mon enfance qu'un jour mes parents m'imposeraient un mariage arrangé. C'était comme ça chez les sang-purs. Oh si je trouvais une fille de sang-pur digne d'eux ils me laisseraient choisir cette fille. Mais jusqu'ici je n'étais jamais tombé amoureux d'une sang-pur, et je n'étais en réalité jamais tombé amoureux. J'avais des sentiments pour Irélia, est-ce que j'étais amoureux d'elle ? Je n'en étais pas sûr pour l'instant puisque je n'avais jamais ressenti ça. Tout ça pour dire que j'avais appris l'identité de ma promise quelques jours avant et il s'agissait d'Haleah Malefoy. Ce n'était pas un mauvais choix, c'était une Malefoy, intelligente, jolie, avec du caractère, totalement le genre de fille qui me correspondait. Elle partageait les mêmes valeurs que moi. Depuis que j'avais appris ça, je n'avais pas pu discuter avec elle encore. Je n'avais pas l'impression qu'Haleah m'appréciait énormément, alors que nous étions de la même année et de la même maison la plupart du temps elle m'envoyait chier quand je lui parlais, pourtant on se fréquentait beaucoup autant en cours, avec la même bande d'amis et aussi en dehors dans les repas de famille. La famille Black et la famille Malefoy étant très proches. Mais je ne sais pas, apparemment elle avait du mal à me supporter. Moi je l'aimais bien. J'aurais sans doute accepté de l'épouser si je n'avais pas changé d'avis sur les mariages arrangés récemment. Après le repas du soir, je me rendis dans la salle commune des serpentards. C'est alors que je remarquais Haleah dans un coin de la salle. Enfin j'allais avoir un moment pour discuter de tout cela avec elle, nous n'avions pas parlé depuis qu'on avait appris la nouvelle et je voulais tout de même connaitre son avis là-dessus et mettre, peut être, en place un plan d'attaque pour qu'on ne soit pas obligés de se marier. J'allais la rejoindre et lui dis avec un petit sourire:

« Hey, future madame Black, on peut discuter ? »

fiche par century sex.

« La jalousie qui se tait s'accroît dans le silence. »

Tout le monde en parlait, pas une seule oreille de cette foutue école n’était pas au courant. Honteuse, j’étais tellement honteuse. Comment avait-il pu ? A peine la porte de la salle de bain refermée, l’Assurdiato lancé, je m’écroulais à terre et les larmes coulèrent à flots. Durant deux longues heures, enfermée dans cette pièce , je sanglotais à la fois de tristesse, de colère et de chagrin.

Je les avais vu, blottit l’un contre l’autre, un doux sourire sur les lèvres. Je n’avais rien su dire sur le moment. Les gens autour de moi m’avaient vu pâlir, sentant leurs regards parfois moqueurs parfois emplis de pitié, je tournais vivement les talons, retenant mes larmes, le visage dur et glacé. Heureusement que les deux tourtereaux ne m’avaient pas aperçu, j’étais beaucoup trop loin… Le chemin vers les dortoirs me parut être une éternité…

Idiote. J’étais une véritable idiote. Pourquoi est-ce que cette foutue fierté vient toujours contrecarrer mes plans ? N’ai-je pas moi non plus droit à un peu de joie ? De la vraie.

Je n’avais, au bout d’un moment, même plus de larmes pour pleurer… Mon visage était strié après leur passage se reflétait dans les miroirs…Laide, j’étais tellement laide, les cheveux en bataille les yeux embrumés, je secouais la tête, ce n’était pas digne… Pas digne de moi. Je me relevais, hoquetant encore et me dirigeais vers le lavabo. L’eau froide me fit le plus grand bien, après une rapide toilette, un léger remaquillage et un coup de peigne, j’étais redevenue la Haleah belle et fière.

Puisque cette pauvrette impure voulait la guerre, elle allait l’avoir et ce Black ! Il dépassait toutes les bornes. J’en avais assez de ses sauteries intempestives ! Je ressortis de la chambre, fusillant du regard les petits insectes qui commencèrent à ragoter dès qu’ils me virent arriver.

« N’avez-vous donc rien d’autres à faire ? » Dis-je d’une voix glaciale et autoritaire.

Ils savaient à quoi s’en tenir et un silence très malsain s’installa dans les couloirs des dortoirs. Tête haute je descendis jusque dans la salle commune et m’en allait faire un tour à la bibliothèque, j’avais encore du travail en prévision.

Le lendemain, je m’accordais une journée relax, je pouvais largement me permettre une journée sans cours. Je ne descendis guère souper ce soir-là, l’envie n’y était pas et puis j’étais bien trop absorber par le livre que j’avais réussi à dégoter la veille à la bibliothèque. Sahale dormait paisiblement sur mes genoux. Je pouvais l’entendre ronronner tandis que d’une main, je lui caressais le cou.

Il était encore tôt et la plupart des élèves étaient encore à table, il régnait dans la salle commune un calme apaisant. Baillant et m’étirant, je sursautais un peu en entendant des pas venir vers par ic. Je ne bougeais pas, glissant juste le regard vers la porte.

Mon cœur fit un bond et le rouge me monta aux joues. Black. Qu’est-ce qu’il voulait celui-là ? Me jeter ? Au moins il ne le ferait pas devant tout le monde…S’il croyait que j’allais le laisser partir aussi facilement, il se trompait lourdement.

« Hey, future madame Black, on peut discuter ? »

J’attendis un peu avant de daigner lever la tête vers lui. Refermant le bouquin, je réveillais mon mignon chaton. Celui-ci se relevait d’un mouvement souple et se mit à faire sa toilette, sondant Ezreal d’un regard mi-jaloux, mi-hautain. Je ne savais trop comment réagir, d’habitude je fuyais tout simplement le contact où bien lui répondais assez violemment que pour qu’il me laisse tranquille. Ce soir j’étais en quelques sortes acculée. Je plongeais un regard se voulant froid dans ses yeux. Ignorant son sourire qui fit fondre mon petit cœur à tel point qu’il me fit mal et je dû fois de plus retenir mes larmes.

« Qu’est-ce que tu veux, Black ? » Ma voix était dure mais c’était uniquement parce que je l’empêchais de trembler.

M’appuyant dans le fauteuil, nonchalante je ne le quittais pas du regard.

Haleah n'avait pas l'air ravis de me voir. En même temps vue qu'elle ne m'appréciait déjà pas des masses à la base et qu'elle se retrouvait fiancée à moi, je comprenais qu'elle m'en veuille un peu, bien que je n'y étais pour rien dans ces fiançailles. Mais bon, je comprenais qu'elle soit un peu morose en ce moment quoi, moi non plus j'aurais pas aimé être fiancé à moi-même, trop chiant, trop coureur de jupons. Je crois que je me supporterais pas. Je lui demandais si je pouvais lui parler, faisant une petite blague sur nos fiançailles au passage, ok c'était peut être pas le moment de faire une blague là-dessus, mais j'essayais de détendre au maximum l'atmosphère, j'en avais un peu marre qu'on me parle comme une merde en ce moment... Je sais pas ce qu'elles ont les serpentards contre moi mais entre Irélia Amy et Haleah j'étais servi ! Haleah ferma son livre, ce qui voulait sûrement dire qu'elle était prête à m'écouter. Je jetais un oeil à son chat. J'adorais les animaux, mais j'avais toujours eu du mal avec les chats, trop vicieux, trop faux... Je sais pas, ils me faisaient peut être trop penser à moi avec leur belle fourrure et leurs idées noires derrière. Elle me demanda ce que je voulais, le regard perçant. Ses yeux bleus semblaient transpercer mon âme de long en large, c'était plutôt flippant et ça me mettait mal à l'aise. Pourtant j'avais l'habitude de regarder les gens dans les yeux, j'étais pas du genre timide, et aussi des filles qui ne m'aiment pas du tout et qui me font des regards méchants. Mais là, j'avais l'impression qu'elle me détestait plus que tout au monde, qu'elle me haïssait à cet instant et je n'avais jamais ressenti ça. Je passais ma main sur ma nuque, détournant le regard et regardant un peu le mur et la salle vide. P

« Je voudrais savoir comment tu te sens... Tu sais pour les fiançailles. Où tu en es dans ta tête par rapport à tout ça... Ce que tu comptes faire. »

Dis-je en prenant place à côté d'elle sur le fauteuil.

fiche par century sex.

« Les regrets permettent la parole, mais la douleur est muette. »

- Buffon

C’est fou comme les souvenirs qu’on aimerait éviter, qu’on désire ardemment chasser de nos esprits se mettent à nous hanter encore et encore aux moments les moins opportuns. Sans cesse je voyais et revoyais devant moi la scène : Ezreal et Irélia, Irélia et Ezreal. Les rires, les regards… Leur sourire…Je retenais des tremblements tandis qu’il se dandinait mal à l’aise devant moi. C’était rare de le voir ainsi, démuni, lui qui d’habitude trop sur de lui désarme les autres semblait totalement perdu devant mon comportement.

Il se passa sa main derrière la nuque et se mit à fuir mon regard, c’est presque à croire qu’il avait peur…le grand Ezreal Black, peur de la petite Haleah. Un triste sourire s’étendit sur mes lèvres tandis que je l’écoutais parler. Je fermais les yeux en soupirant et sentis qu’il prenait place à mes côtés.

« Je voudrais savoir comment tu te sens... Tu sais pour les fiançailles. Où tu en es dans ta tête par rapport à tout ça... Ce que tu comptes faire. »

J’aurais pu faire semblant d’être surprise de perdre l’équilibre, de lui tomber dans les bras,innocement, de me mettre à pleurer et de tout lui avouer, de m’abaisser à un rang inférieur au mien en m’offrant totalement à lui, en le suppliant de ne pas me laisser,de ne pas renoncer à nos fiançailles…Et pourtant…

Je déglutis difficilement, à vrai dire j’étais fatiguée. Les événements de la veille et ma mauvaise nuit m’avaient épuisé, d’ailleurs, les cernes bleutés qui s’étendaient en dessous de mes yeux pouvaient facilement le prouver. Mon visage se décrispa mais mon expression n’en devint qu’un peu plus douloureuse. Je pris Sahale et le posais à terre, avant de me tourner vers Ezreal. Le fixant fois de plus dans les yeux je lui demandais :

« Et toi, qu’en penses-tu ? »

Mon ton avait été moins cassant qu’au début, plus doux et un peu lasse. Je pensais en rester là mais impulsivement je continuais sur un ton un peu plus vigoureux, plus agressif aussi et d’une voix presque tremblante vers la fin :

« C’est bien emmerdant d’être fiancé pour quelqu’un d’aussi volage que toi non ? Surtout que…»

Je me mordis la langue vers la fin, faudra vraiment que j’apprenne à fermer ma grande gueule à certain moment. Ce fut à mon tour de détourner la tête je passais une main dans ma chevelure avant de jouer rapidement avec une mèche de cheveux histoire de me distraire et de ne pas fondre en larmes devant lui. J’étais forte, je tiendrais.

J'essayais de me détendre, je la connaissais depuis que nous étions petits, elle avait commencé à se comporter froidement avec moi depuis longtemps mais jamais je ne m'étais senti aussi démuni face à elle. Peut être que je commençais à ressentir de l'empathie ? Non impossible, j'avais juste l'impression qu'elle me brûlait sur place avec ses yeux. Haleah avait toujours eu des yeux de dingue, que j'avais longtemps admiré, mais ils pouvaient se révéler vraiment flippant, je le découvrais aujourd'hui. Du coup je me sentais mal à l'aise face à elle, j'avais l'impression qu'elle me détestait, comme si je lui avais fait beaucoup de mal. Mais je n'y étais pour rien moi dans ces fiançailles, pourquoi tout le monde me les reprochait ? Et si ce n'était pas ça le problème je ne voyais pas, je ne me souvenais pas avoir dit un truc méchant à Haleah, ou à lui avoir fait quelque chose, je l'avais toujours respecté comme la plupart des filles que je connaissais, y a des exceptions mais en général je suis plutôt un gentleman bien qu'un peu lourd sur les bords. Moi ça m'embêtait qu'on me déteste pour une raison que je ne connaissais, puis surtout si on était fiancés et qu'on allait devoir se marier, j'allais faire comment si ma femme me haïssait et ne pouvait pas me voir en peinture ? Ca allait compliquer pour créer notre progéniture. M'asseyant à côté d'elle, je lui demandais ce qu'elle pensait de tout ça. Elle avait l'air mal. Peut être qu'au final elle était juste de mauvaise humeur, à voir sa tête elle avait l'air d'avoir mal dormis et ça n'avait rien à voir avec moi ? Non non impossible sinon elle ne me ferait pas ce regard-là. Elle me retourna la question, en rajoutant que c'était emmerdant d'être fiancé pour un mec volage, et ne termina pas sa phrase. Je haussais un sourcil. Je ne comprenais pas trop où elle voulait en venir. Est-ce qu'elle parlait d'Irélia ? Possible, apparemment les rumeurs allaient bon train et pas mal de gens étaient au courant. Faut dire qu'on avait pas été très discrets la dernière fois. Je demandais alors:

« Surtout que quoi ? Et puis c'est pas parce que je suis volage que je vais le rester toute ma vie. Je suis jeune, je m'amuse, c'est tout, j'aimerais tomber amoureux et avoir une femme dans quelques années... Après ce que j'en pense... C'est qu'on ne devrait pas nous obliger, qu'on ne devrait pas choisir pour nous. »

J'avais du mal à expliquer, puis je rajoutais:

« Pourquoi tu me détestes ?»

fiche par century sex.

« Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède. »

Shakespeare

Bon ma grande, faut se reprendre un peu en main…J’étais un peu trop émotionnelle et ce n’était guère bon… Pendant qu’il songeait à une réponse à ma bourde, j’inspirais et expirais un grand coup, discrètement avant de repasser un rapide coup de main dans mes cheveux et de lui refaire face, une expression plus douce sur le visage. Je ne laisserais pas mon sale caractère gâcher une chose dont je rêvais depuis fort longtemps…Je ne laisserais pas partir ce petit serpentard sans m’être battue. Je tentais de ressortir le peu de courage et de bravoure qu’il me restait en stock.

« Surtout que quoi ? Et puis c'est pas parce que je suis volage que je vais le rester toute ma vie. Je suis jeune, je m'amuse, c'est tout, j'aimerais tomber amoureux et avoir une femme dans quelques années... Après ce que j'en pense... C'est qu'on ne devrait pas nous obliger, qu'on ne devrait pas choisir pour nous. »

Cela se voyait qu’il n’était pas très doué pour mettre des mots sur ses sentiments, cela me fit un peu rire, j’esquissais un léger sourire mais me reprit bien vite, affichant une mine un peu plus sérieuse. J’allais lui répliquer et lui dire ce que je pensais de son attitude de « Je fais juste Mumuse » mais je n’eus pas le temps, il enchaînait avec une question qui me laissa tout patraque

« Pourquoi tu me détestes ?»

Mes joues redevinrent écarlates, pas un rouge de colère ou d’irritation, un rouge de honte et de gêne car oui, sa question était très gênante…Je ne savais trop où me mettre, je le fixais dans les yeux mais mon regard était fuyant, j’étais assise droite, ne bougeant plus d’un poil, c’est à peine si j’osais respirer. J’avais l’impression que mes émotions étaient de véritables montagnes russes !

Baissant les yeux, je dis enfin :

« On ne devrait pas choisir pour nous je suis d’accord mais… Moi ce choix ne me dérange pas tout comme ça ne m’a en fait jamais dérangé… »

Je ne voulais pas continuer, comment allait-il réagir ? C’était tellement…cliché que j’en avais presque envie de vomir. Je décidais finalement de tenter le tout pour le tout, on ne vivait qu’une fois, non ?

« J’ai toujours eu une façon étrange de montrer aux gens mon affection pour eux… »

La boule grosse comme un poing qui se formait dans mon ventre depuis plusieurs minutes ne cessait de me serrer l’estomac…Ma brève tentative de courage – si l’on pouvait nommer cela ainsi – s’était évaporée aussi rapidement qu’une goutte de pluie en temps de sécheresse. J’eus le temps de lâcher rapidement :

« Toute haine est sans nul doute de l'amour déçu où inavoué… »

Merde. Merde, fallait que je file illico présto, je sentais le déluge arriver. C’était possible d’être aussi fleur bleue ? Et pourquoi est-ce que cela arrivait aujourd’hui ? Je lui avais balancé tout ça ainsi, il n’avait qu’à se débrouiller, moi j’avais d’autres chats, enfin plutôt, larmes, à fouetter, je me relevais prestement, ma vision commençait à se troubler. Idiote jusqu’au bout, je me dirigeais non pas vers les dortoirs mais vers les couloirs où l’on entendait déjà les rires et les conversations d’élèves qui revenaient… Arrivée au bout je n’avais plus qu’à faire demi tour et rapidos… Je priais de tout cœur qu’il ait disparu comme par magie… Je serrais les dents même si désormais cela était tout à fait inutile vu qu’il était trop tard. Je refis une entrée monumentale dans la salle commune mais cette fois avec un changement radical d’apparence… Je marchais rapidement priant qu’il n’y ait pas le moindre obstacle sur mon chemin…

Je devais avoir l’air tellement stupide…

J'avais l'habitude qu'on me cherche sur ce terrain. Que j'étais un gamin, un connard, un Dom Juan, que je n'étais pas sérieux et que je voulais sauter tout ce qui bouge. On me disait tout le temps ça. On essayait souvent de me faire du mal là-dessus, comme si ça allait me vexer. Mais je m'en fichais, je savais ce que je faisais et ça m'amusais. Tant que mes parents et le reste de la haute société sang pure n'étaient pas au courant cela m'importait peu ce qu'on pouvait penser de moi. Du moment que ceux que je voulais avoir dans ma poche l'étaient. Je lui expliquais que j'étais capable de changer et que je n'avais pas l'intention de rester comme ça toute ma vie, elle sourit, elle avait l'air amusée par ma réponse. Elle était vraiment jolie quand elle souriait. Toutes les filles sont beaucoup plus belles le sourire aux lèvres. Mais Haleah l'avait rarement en ma présence. Dommage, parce qu'elle était superbe. Je lui demandais ensuite pourquoi elle me détestait, oui parce que j'étais peut être pas une lumière en matière de relation et sentiment mais j'avais quand même remarqué qu'elle avait un problème avec moi. Son visage changea, et le petit sourire que j'avais vu apparaître auparavant s'évapora instantanément. J'aurais peut être pas dû demander ça, j'étais trop cash parfois, mais bon, de toute façon elle me détestait déjà ça ne pouvait pas être pire. Puis elle commença à me répondre, sauf que ça ne répondait pas à ma question vue ce qu'elle commençait à dire mais peu importe je l'écoutais. En fait elle répondait à ce que je lui avais demandé avant, ce qu'elle pensait de ce mariage arrangé. Elle me dit que ce choix ne la dérangeait pas. Ok je ne comprenais plus rien là, elle m'envoyait chier constamment et là elle me disait que ça ne la dérangeait pas d'être ma fiancée ? J'avais dû rater un épisode, j'avais mal compris un truc. Je fronçais les sourcils, attendant la suite parce que là j'étais complètement largué. Elle continua, me disant qu'elle avait une façon étrange de montrer son affection, et termina par parler de haine et d'amour. Ça fourmillait dans mon cerveau et j'essayais de mettre les éléments qu'elle me donnait en lien, cherchant à comprendre pourquoi elle se comportait comme ça. Mais avant que je puisse comprendre un peu plus elle disparut. Haleah n'était plus à côté de moi sur le canapé elle s'était enfuit de la salle commune. Je me levais prêt à la suivre.Je n'aimais pas ça, elle n'avait pas le droit de partir en pleine conversation. Mais trop tard, elle était partie. Je n'avais plus qu'à réfléchir à tout ça. J'allais me rasseoir sur le canapé quand Haleah revint dans la salle. J'allais lui demander de plus amples explications mais je vis son visage, ses yeux clairs emplis de larmes et la vérité me frappa de plein fouet. Une seule chose pouvait mettre quelqu'un dans cet état après une simple conversation. L'amour. Haleah était amoureuse de moi. Et je n'avais rien vu. Et je lui avais dit que je ne voulais pas l'épouser. J'étais un idiot. Lorsque je m'en rendis compte je m'approchais d'elle, lui prit le poignet et l'attira à moi pour la prendre dans mes bras. Je la serrais doucement.

« Je suis désolé. Je ne savais pas.»

Je n'avais jamais voulu lui faire de mal. Je l'avais toujours apprécié moi. Et puis elle était parfaite, si je l'avais su peut être que j'aurais réagis différemment ?

fiche par century sex.

« On regrette rarement d'avoir osé, mais toujours de ne pas avoir essayer. »

Serge Lafrance

Les yeux humides, la vue totalement brouillée, je distinguais la forme d’Ezreal juste devant moi. Planté sur mon chemin, il avait un air un peu hébété. J’avais peur que la pièce soit tombée…J’appréhendais ce moment depuis longtemps, mais je n’imaginais pas que mon estomac était capable de se torde à un tel point…

Evidemment je me figeais tentant de me cacher sous ma chevelure, de ne pas le laisser apercevoir la catastrophe aqueuse qui s’échappait de mes yeux. Je sentis des doigts envelopper mon poignet et à ce contact, mon cœur fut un bond spectaculaire dans ma poitrine. Je me sentis attirée vers lui et je le laissais faire sans aucune résistance. Une seconde plus tard, des bras m’enlaçait doucement.

Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours rêvé d’être ainsi installée contre lui et pourtant, en ce moment même, j’étais aussi tendue qu’un arc. Je ne pouvais arrêter ce flot de larmes… Je me sentais tellement impuissante…

Le front appuyé contre sa poitrine, je me détendais un peu, tremblant toujours, secouée de temps à autre d’un sanglot, j’essayais de les retenir tant bien que mal. Je m’étais agrippée à son t-shirt dans un geste à la fois perdu et désespéré.

« Je suis désolé. Je ne savais pas.»

Sa voix me semblait être sincère, à tel point que je levais les yeux, en oubliant de pleurer. Un peu hébétée, je le regardais, clignant des yeux tandis qu’un sourire un peu triste sur les et du regret plein les yeux je lui chuchotais :

« En effet, tu n’aurais pas pu le savoir vu mon comportement envers toi… »

Les bavardages semblaient se rapprocher davantage. Je me demandais quelle serait sa réaction. Allait-il s’empresser de m’éloigner de lui avant qu’on ne nous voit ? Certainement, n’est-ce pas ? A cette pensée, mes yeux se remplirent à nouveau de larmes. ROUND 2 ! Je fermais les yeux, agacée par tant de pleurs et détournais la tête. Etait-ce possible de pleurer autant ?

Je ne savais que lui dire, je ne savais trop que faire. Tout ce que je pouvais faire c’était jouer les chutes du Niagara et d’inonder son t-shirt encore et encore. T-shirt que je n’avais d’ailleurs toujours pas relâcher…