INTRIGUE I. - Sujet 6 - { Isobel - Ezreal - Haleah - Rodolphus - Irélia }

Jeudi 25 septembre après midi, dans la salle commune des Serpentard.

Alors que vous étiez bien tranquillement dans la salle commune, en train de faire ce que vous désirez, ensemble ou seuls, qu'importe après tout. Un gros tumulte se fait entendre et, alors que vous vous ruez vers la source du bruit, vous découvrez Peeves en train de tenter de graver quelque chose sur le mur armé d'un énorme burin (où a-t-il trouvé ça ?), le si beau mur de vos appartements... Ce qu'il peut bien être en train de mijoter ? Pour le moment simplement un immense chiffre 3. Allez, essayez de préserver l'honneur les verts.

Quelques précisions

- Peeves est un fantôme, certains sortilèges resteront sans effet sur lui. Par contre, il s'agit d'un esprit frappeur, il peut influer sur le monde alentour quand ça lui chante.
- Vous pouvez vous en aller et laisser les autres régler le problème, ou laisser le problème irrésolu, le résolution de l'intrigue en dépendra :)

HRP

- Le premier tour de post déterminera votre ordre de passage.
- Si la personne qui devait poster avant vous n'a pas posté sous les trois jours, passez son tour, il vous rattrapera.
- Le MDJ peut intervenir a tout moment, et vous pouvez lui demander des précisions (en spoiler en dessous de vos posts, sur le sujet des inscriptions d'intrigue, par mp à l'un des admins... Faites vous entendre :))
- Vous n’êtes pas obligés de faire des très longs posts.

Le cadre de la salle commune de Serpentard avait ceci de particulier que c'était l'endroit le plus confortable et le plus élégant du château. En tout cas, c'était l'une des pièces que préférait Rodolphus. Tout ici avait sa place, son rôle, son utilité. Le décor était en quelque sorte figé, sans l'être vraiment pour autant. Le vert et l'argent étaient très présents, un peu partout... Par habitude, Lestrange avait fini par apprécier ces couleurs, en plus du noir. C'était, au fil de temps, devenu le symbole d'une deuxième famille...

En ce lieu, Rodo avait sa place, comme tout le reste et comme tous les autres. Son fauteuil, qu'il s'octroyait par abus de pouvoir, il se l'était arrogé avant même de devenir préfet. Dans ce siège en cuir de dragon usé aux accoudoirs et sur le dossier, le jeune homme était capable de rester des heures à fixer des yeux les flammes crépitant dans l'âtre, ou à jouer le boss en ayant une jolie fille sur les genoux...
C'était le cas, en ce jour. Lestrange était installé confortablement, une charmante élève de cinquième année posée sur les cuisses. Rien d'ambigu à ceci, cela dit. Il ne s'agissait que de passer un petit moment sympathique avec une amie, rien de plus. Il fallait toujours faire attention, ici, malgré tout... Pas la peine de permettre à des rumeurs de se propager en partance de la salle commune ou d'ailleurs.

Profiter d'un moment agréable, c'était le mieux à faire, tant qu'on en avait l'opportunité. Et puis, le calme... l'esprit qui vagabonde, rejoignant quelque rêve...
Et soudain, il y eut un tintamarre effroyable. Entre le grincement et les coups... des bruits désagréables, à vous foutre des frissons glacés dans le dos !
La première réaction de Lestrange fut de froncer les sourcils et d'émettre un bruit sourd, un soupir qui ressemblait à un grognement qui signifiait très clairement :

"On ne peut jamais être tranquilles, dans cette école..."

D'un geste léger de la main, le jeune homme intima à sa jeune amie de se lever afin qu'il puisse faire de même. Il ne se précipita pas, bien que le bruit ne cessait pas, et se dirigea vers la source de ce dérangement, d'un pas calme et assuré.


"Peeves... depuis quand sais-tu écrire?"

S'il s'avérait que l'esprit frappeur était capable d'un minimum d'intelligence, il était peut-être possible de s'en servir pour l'une ou l'autre cause "juste"...

Irélia s'ajoute à cette intrigue.

ASKHTRUHPUHHUYUU. ASHBLLBLBLBLBLBLBLBL Voila ce que brailla Peeves alors que vous vous approchiez de lui, et tandis que vous commenciez à lui parler, il attrapa un morceau de steak saignant qu'il trainait dans sa poche et le lança sur la personne la plus proche de lui. Sulpicia.  Content de lui. Braillant et criant encore, il se remit à buriner le mur, pour graver une virgule.

Le moins que l’on pouvait dire, c’était que cet esprit frappeur était complètement frappé. Ou frappadingue, c’était selon. Rodolphus avait eu beau tenter une approche plutôt positive – ce qui, en soi, était déjà beaucoup –, cette andouille de fantôme avait décidé de s’exprimer en langage troll écrit. Impossible de comprendre ce qu’il gravait.
Sulpicia avait demandé ce qui était en train de se passe, à quoi Lestrange répondit par un haussement d’épaules. En fait, il n’en savait rien, tout simplement. La jeune femme avait alors entreprit une tentative pour mobiliser les troupes en exprimant à voix haute son ressenti négatif des choses. Soit.
S’ensuivit l’intervention d’Irélia, qui s’adressait directement à Peeves…

A ce train-là, de deux choses l’une : soit Peeves, qui semblait se foutre royalement des élèves qui s’adressaient à lui, allait continuer, soit les élèves finiraient par en avoir marre et essaieraient de faire dégager l’intrus. Cette deuxième option avait tendance à récolter les suffrages du jeune Lestrange, mais ce qui se passa ensuite n’était pas de l’ordre de ce que Rod aurait pu prévoir.

Difficile de savoir ce qui déclencha exactement la suite des événements. Était-ce parce que Rod et avaient, tour à tour, parlé au spectre ? Était-ce la manière dont Sulpicia avait tourné ses paroles ?
Quoi qu’il en soit, l’esprit frappeur beugla comme un pitiponk attardé, ce qui ressemblait, en réalité, à une sorte de borborygme plutôt déplacé… et puis, comme si cela ne suffisait pas, Peeves lança quelque chose sur Sul. Charmant… C’était saignant et rouge vif, trainant une odeur de sang. Une véritable ode aux cadeaux à faire aux jolies filles !

Rodolphus soupira. Il se passait vraiment n’importe quoi dans cette école soit disant prestigieuse. Las, il pointa sa baguette vers le fantôme. "Accio burin."
Si le steak sur Sulpicia était tout de même assez interpelant, le jeune homme avait préféré essayer de faire cesser le carnage sur les murs. Ôter son burin à Peeves lui avait dès lors paru être une bonne idée : sans matériel adéquat, l’esprit frappeur pouvait toujours essayer de graver le mur à l’aide de son steak, ça ne ferait pas beaucoup de dégâts.

A peine la virgule terminée, le burin s'envole des mains de Peeves, malgré que celui ci s'y accroche comme si sa vie en dépendait. Comme une savonnette humide. L'esprit n'est vraiment pas ravi. Il crie de plus belle à l'attroupement autour de lui, cette fois des mots intelligibles.

LAISSEZ MOI TRAVAILLER. EN PAIX.

Il n'aurait jamais pensé dire une chose pareille mais voilà, c'était fait. Comme quoi, avec une éternité devant soit, on finit par abandonner tous ses principes. Il avait une tâche à accomplir si il voulait avoir sa récompense. Et ça ne serait pas possible sans ce délicieux outil. Il se met à fouiller ses poches, à la recherche d'un objet soit à lancer soit pour continuer. Il faut dire qu'il en ramasse des brics et des brocs en trainant dans les couloirs de l'école. Une chaussette rayée mauve et jauve s'envole alors qu'il la jette en l'air. Qui sait où elle atterrira ? Il pourrait graver avec ça mais ça serait trop mou. Une lettre froissée sort d'une de ses poches, il la roule en boule dans ses mains et la jette à la tête de Rodolphus qui l'a privé de son joli burin. Une petite statuette de Grogan Stump. Où l'avait-il trouvée celle là ? Boh. Elle est en pierre et pourrait faire l'affaire. Il recommence à graver, moins profondément, un immense 1.

Dans la cohue, Dumbledore finira par debarquer et renverra les élèves se coucher et Peeves ailleurs. Cependant, le mur resterait a jamais orné des quatre premieres décimales de Pi. Charmant pour la sale commune des Serpentards non ? Car quoi qu'ils essayent de faire les gravures restent comme magiquement sur le mur ! Balot !