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 Le tonton flingué aux épices

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MessageSujet: Le tonton flingué aux épices   Le tonton flingué aux épices Icon_minitimeDim 6 Juil - 0:34

Le tonton flingué aux épices.
Vendredi, aux alentours de Midi

La bave du crapaud n'empêche pas la caravane de passer !



David était tout émoustillé à l’idée de passer son déjeuner avec le professeur Rembrandt, qu’il trouvait gracieuse et originale. Traditionnellement, chaque invité d’un repas est censé apporter un petit quelque chose, comme par exemple une bouteille de vin, ou d’hydromel si l’on est sorcier. Geste de politesse. Mais le jeune homme s’était vu refusé plus souvent qu’à son tour qu’on lui vende pareil produit. Il était mineur après tout et c’était donc bien normal. Même si son avis sur la question était plus complexe. Selon lui, on avait refusé de lui vendre une bouteille car il était suspecté dans le petit monde des sommeliers, cavistes et œnologues d’être à la tête du mouvement de la Fraternité des Dipsomanes. Sorte d’entité imaginaire conquérante dont les membres sont des intempérants et débauchés boit-sans-soif qui cherchent à épuiser les ressources éthyliques de la Terre. Ineptie ou complot ? Seule la vérité peut trancher.

Il se demandait quel repas le professeur avait pu préparer. Les elfes de maison de Poudlard étaient de talentueux cuisiniers et pas un seul plat n’était épargné par les douces saveurs et fragrances de leur aptitude. Il espérait juste ne pas avoir dans son assiette des betteraves sauteuses, très difficiles à manger, ou des crevettes-qui-gémissent. C’était assez déroutant d’avoir l’impression de gober des bestiaux encore vivants et qui paraissaient vous supplier de ne pas commettre l’irréparable. Comme ce fut le cas lorsqu’il avait commandé un jour des cannellonis tremblants au Chaudron Baveur avec ses parents. Sa mère était proche de défaillir et son père était resté bloqué dans une incompréhension monumentesque. Souvenir biscornu mais véridique.


« Complétement dingo ces gens… Fais attention, fils. » Avait commenté son paternel, la mâchoire en train de bailler devant le phénomène.

C’était donc après une matinée morne en activité et absconse en péroraisons philosophiques que David se pointait devant le bureau de la prof d’étude des moldus. Dans son uniforme, la cravate de traviole et son pull gris d’une taille trop grand. Il avait eu deux interminables heures d’Histoire de la Magie, où il avait tenté de garder les yeux ouverts pour ne pas replonger dans les bras poilus et tentaculaires de Morphée. Suivi du cours bien plus difficile de métamorphose, où sa concentration était souvent mal placée et en décalage avec les exercices demandés. Un échec que la pratique arrive parfois à effacer. La métamorphose étant une science magique des plus rigoureuse et délicate. D’une technicité qu’un cerveau comme le sien avait du mal à appréhender, au contraire de ses camarades gryffondors masochistes qui demandaient déjà des devoirs supplémentaires…

Il frappa une fois à la porte du bureau, d’un geste sûr, réajustant au passage la bandoulière abîmée de sa sacoche de cours, cette dernière étant remplie de tout un fatras de choses et d’autre. Il ne prétendait pas connaître beaucoup de chose au cinéma moldu. Ses parents avaient une télévision et il était allé voir des projections sur grand écran avec eux, posant des questions très basiques mais sans trop en savoir les détails. Il espérait que le professeur n’aurait pas des questions pour lui trop pointues… mais semblait s’intéresser grandement à l’art cinématographique moldu, et qui mieux qu’un fils de moldus pouvait l’aider en ce sens ? Il n’eut pas de réponse à son premier coup et réitéra donc l’expérience en s’annonçant cette fois-ci, enjoué à la perspective du déjeuner qui l’attendait derrière :


« Brigade de police magique, ouvrez. Nous savons que vous cachez des mets délicieusement raffinés et que vous avez l’intention de les déguster dans le respect des convenances. Vous êtes cerné ! » Dit-il d’un air faussement autoritaire avec sa petite voix.

La blague n’était pas spécialement drôle. Mais David avait si souvent des idées désuètes ou étranges qu’on finissait par comprendre, ou par deviner, son sens de l’humour. Chose certaine : il n’en manquait pas même s’il était parfois difficile de savoir s’il était dans l’humour ou dans un délirium continuel. Il n’est pas totalement dément car après tout, Poudlard n’est pas un asile mais une école. Cela dit, vouloir placer un esprit frappeur à la tête du Magenmagot pour qu’il y ait des sentences plus « appropriées » n’est certainement pas une preuve du parfait équilibre mental.
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Salem A. Rembrandt
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MessageSujet: Re: Le tonton flingué aux épices   Le tonton flingué aux épices Icon_minitimeDim 13 Juil - 10:59

[HRP Yopla ! Et une petite réponse. J’espère que tu n’as pas trop attendu Le tonton flingué aux épices 999640203 ]

Aujourd’hui était un jour plus ou moins comme les autres. Ou peut être pas vraiment. En tous les cas, Salem trépignait d’avance à la perspective que midi sonne bientôt sur l’horloge principale de Poudlard. Non, elle n’avait pas un rendez vous galant - et c’était à se demander en un sens si elle savait vraiment ce que c’était - mais elle avait bel et bien un rendez vous, avec l’un de ses élèves; pour le repas. Rien de bien biscornu la dedans, c’était une invitation totalement intéressée par le fait que le jeune Simmons soit un né moldu et qu’il ait un esprit bien a part qui faisait écho a celui de la jeune prof d’Etudes des Moldus. Il était intéressant. Et un peu fou si elle pouvait donner son avis, et cela lui plaisait.  Parce que les gens différents étaient toujours les plus précieux. Alors voila. Bref. Quoi qu’il en soit il était invité à prendre le repas avec elle et ils pourraient parler de cette fabuleuse invention qu’était le cinéma moldu. Car a vrai dire si elle avait passé quelques années avec les moldus, elle les avait principalement passée à barouder et ne s’était arrêtée aux Etats Unis, dans un de ces drive-ins, qu’une seule fois. D’ailleurs elle n’avait pas tout bien compris, et elle avait tenté de remuer sa baguette pour faire bouger l’écran plus vite alors qu’une scène de romance horriblement guimauve se déroulait sur l’écran. Bien sur, après ça il avait fallu expliquer aux gens qu’elle n’était pas tout a fait folle et… Bon, enfin voila.

Bref.

Elle avait fait préparer de la pizza. Parce que tout le monde aimait la pizza, et que franchement, c’était un repas qui plaisait autant aux moldus qu’aux sorciers, bien que les sorciers rajoutent des calamars vivants et du chocolat de gentiane… Quelque chose d’assez bizarre qui l’avait fait vomir mais soit. Donc, avec l’aide d’une gentille elève elle avait trouvé des recettes moldus, et la, elle en avait essayé une. Il s’agissait de faire une salade en entrée, quelque chose de normal, avec des olives noires venues de Mikonos. Bon d’accord, c’était des olives magiques qui avaient pour effet de… En fait elle ne le savait pas, ça serait la grande surprise;  et de la salade verte, ainsi que quelques divers condiments et ingrédients. Le reste ? Une belle pizza de taille plus que convenable recouverte d’épices et de petits morceaux de …. jambon ? C’était ainsi que les moldus appelaient ces morceaux de cochon séché… ? Bah, c’était drôle !

La matinée était donc passé plutôt vite, et le seul cours qu’elle avait eu avec quelques Serdaigles de 7eme année s’était très bien passé, alors elle avait pu préparer son midi. Avec tout plein de questions dans sa tête, elle attendait.  Et midi sonna soudain, alors qu’elle sautillait au rythme d’une chanson qui était sortit quelques années auparavant. 6 pour être exacte. Une chanson alien… ou tout simplement magique; qui la faisait chantonner à chaque fois. «  Ohhh I’m past one hundred thousand miles, I’m feeling very still… » Sautillante Salem, qui n’entendit pas que l’on tapait à la porte la première fois, et rit finalement la seconde en ouvrant la petite porte a la blague de Simmons. C’était amusant ! Il fallait le reconnaitre. Amusant parce que ce n’était pas spécialement drôle mais que c’était fun quand même. Elle sourit. Pleinement, et lui fit signe de rentrer !

«  Je plaide coupable ! Entrez donc; et installez vous, je vais éteindre le tourne disque, a moins que tu ne souhaite que je laisse un peu d’arrière fond sonore, j’ai acheté des nouveaux vinyles l’autre jour en sortant à Londres. »

Pour la petite interlude musicale
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MessageSujet: Re: Le tonton flingué aux épices   Le tonton flingué aux épices Icon_minitimeDim 20 Juil - 15:23

[HRP: Comme t'as pu le constater, je ne suis pas très ponctuel non plus xD. Reprise du boulot difficile cette semaine pour ma part. Réponds à ton rythme, y'a pas de soucis pour moi.]

La porte ne tarda pas à s’ouvrir devant le jeune Simmons. Il aurait bien apprécié d’avoir pu apporter un bouquet de fleurs, galanterie oblige, mais les dernières qu’il avait prises avaient été ruinées par ses condisciples. Un mauvais sort faisait déteindre les vêtements de la couleur des fleurs du bouquet au moindre contact, ça en collait aux doigts. Il avait d’ailleurs encore quelques traces de mauve et de jaune pissenlit sur les paumes de la main. Parce que oui, c’était déjà un bouquet bizarre qu’il avait eu l’idée d’emporter, avec des fleurs cueillies à la lisière de la forêt interdite, il avait même trouvé un roseau en pataugeant sur les rives du lac. Mais bon, son geste avait été bafoué par les farces d’autrui, ce qui était coutume le concernant.

De la musique bondit à ses esgourdes lorsque le loquet s’ouvrit pour laisser surgir la prof d’étude des moldus dans son champ de vision. Aussi ravissante qu’à son habitude. Il fit une petite révérence et un grand sourire apparut sur son faciès étourdi. Il pénétra donc dans la pièce en étant captivé par les odeurs du déjeuner qui venaient titiller sa truffe. De la pizza à première vue. David mangeait de tout et surtout de n’importe quoi. Certes, il n’irait pas jusqu’à faire rôtir une cuisse de licorne, car y’a des limites et aussi parce qu’il aime bien cette créature équestre. Et en plus elles ont une corne sur le front. Etrange. Passons. Il fit exactement ce qu’elle lui avait demandé, il s’installait en tirant la chaise, le sourire toujours inscrit sur les lèvres. Puis fit tomber son sac à côté, car manger avec un sac ce n’est pas la classe, et ce n’est pas très pratique quoiqu’en disent les campeurs.

Il répondit cependant à la prof, même si ce n’était pas véritablement une question qu’elle venait de lui poser. Visiblement elle adorait la musique, et c’est vrai que les moldus étaient prolifiques en la matière. De nombreux styles émergeaient souvent de derrière les fagots, faisant remuer les fessiers et chavirer les tripes, hauts les cœurs. La perspective de déjeuner sur fond sonore l’amusait, c’était original et très sympathique, il n’y aurait certainement pas pensé lui-même. C’est qu’il faut faire attention à réajuster le tourne-disque une fois la chanson finie, ce qui entraîne des complications quand on est à table et comme le disait le percepteur dans sa jeunesse quand il était dans une école pour garçons à Brighton : « on ne se lève pas quand on est à table ! » ou quelque chose de très semblable. David n’avait pas été élevé à la dure, il avait juste suivi l’enseignement en place à cette époque, et cette époque n’était pas des plus tendres, quoiqu’il n’eut jamais à s’en plaindre, c’est à se demander s’il le remarquait vraiment…


« David Simmons aimerait beaucoup entendre votre musique pendant le repas, professeur. C’est réjouissant. Et David vous réserve une surprise pour le dessert ! » Commença-t-il, enjoué, en prenant place autour de la table. Puis, intrigué : « Vous êtes allé dans le Londres moldu pour acheter des vinyles ? Vous avez aimé la ballade ? »

Il était toujours intéressant d’entendre la prof raconter ses histoires, ses excursions dans le monde moldu, à sa façon. Elle avait un point de vue tout à fait insolite sur ce qui l’entourait, et particulièrement sur le monde moldu, qu’il trouvait parfois déprimant, manquant singulièrement d’intérêt en comparaison du monde magique. Il se faisait parfois la réflexion qu’il devait se trouver dans un rêve continuel, qu’il se réveillerait et constaterait qu’il avait seulement imaginé le monde magique car ce dernier n’existerait pas. Ce serait alors bien plus monotone et ennuyeux qu’alors.

Pour l’heure, il était très enchanté et très reconnaissant d’avoir eu cette invitation de la part du professeur Rembrandt. Il l’aimait bien, il la trouvait drôle et gentille. Et pas du tout farfelue comme disait à voix basse certains camarades de classe dont il tairait le nom.
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Salem A. Rembrandt
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MessageSujet: Re: Le tonton flingué aux épices   Le tonton flingué aux épices Icon_minitimeJeu 31 Juil - 19:08

[ HRP comme indiqué dans les absences j’ai des gens à la maison. :14 : Pardon pour le retard ! ]

Les pizzas étaient prêtes et elle avait vraiment hate que David arrive et qu’il ne puisse gouter à ce délice pour le palais, tout en discutant avec elle. Ah, elle appréciait vraiment ce jeune garçon qui la faisait se sentir plus jeune. Pas dans un sens pervers ou un peu étrange, il allait juste lui parler de moldologie et ça la fascinait. Ca l’excitait tout plein. Elle avait hate. Elle sautait partout, elle chantait, elle était heureuse. Vraiment heureuse. Comme elle l’était quand elle nourrissait des crocodiles, qu’elle soignait des canards, et qu’elle découvrait de nouvelles choses.

C’est donc de très bonne humeur qu’elle acceuillit le jeune homme amusant qui accepta de continuer a écouter de la musique. Et c’est ainsi qu’elle laissa volontiers tout « Space Oddity » tourner. Il tournerait probablement pendant le repas, et elle aurait à remuer la baguette pour changer de disque, mais c’était très bien comme ça. Oh c’était tellement parfait comme ça ! Vraiment. Un peu de musique, de la bonne compagnie, il n’en fallait pas plus pour Salem. Et en plus il s’interessait à elle.

« J’ai hate de voir la surprise alors monsieur Simmons ! » Déjà elle s’occupait de servir la salade à l’interieur de jolies petites assiettes avec des oreilles de chats. Gentils morceaux de salades, avec des crudités et tout ce qu’il fallait avec ! « Oui, je suis allée les acheter la bas, j’y vais souvent mais j’ai tendance à m’y perdre. L’autre jour j’y ai trouvé une petite boutique d’objets en tout genre, et j’ai voulu y acheter un crocodile…. Mais il était gonflable. ! Je n’ai toujours pas compris comment on faisait pour s’en servir » … Sacré Salem ! En tout cas le Crocodile gonflable pas gonflé trainait sur une table dans son bureau ! Mais soit c’était probablement pas le moment d’en parler, il fallait penser au manger. Ah le manger ! Et puis la petite musique en arriere plan, c’était vraiment bien tout ça.

Heureuse, Salem s’assit et regarda son plat puis le jeune homme ! « Tu vas souvent dans le Londres moldu toi ? »

Curiosité. Elle appréciait vraiment sa compagnie et tout ce qu’il pouvait lui raconter, d’ailleurs elle avait vraiment hate qu’il lui parle de tout ça. Mais avant toute choses, une question des plus importantes. « La salade te convient ? J’ai suivi une recette moldue. Avec des petites crevettes ! Oh elles ont été dures a trouver ! Figure toi que ce n’est pas une denrée commune en cette saison ici ! Mais j’espere que c’est quand même délicieux. Quand aux pizzas j’espere qu’elles te plairont elles aussi. »

Petit sourire. Elle joua un peu avec une meche de ses cheveux, puis elle reprit. « La musique c’est David Bowie. Tu connais ? »
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MessageSujet: Re: Le tonton flingué aux épices   Le tonton flingué aux épices Icon_minitimeMer 27 Aoû - 14:20

David écoutait la prof débiter ses diatribes avec intérêt, bien que l’odeur du repas puisse désarçonner le premier venu ou tout autre museau de fléreur gourmand en appétit. Il ne mit guère de temps à comprendre que le crocodile gonflable était un jouet pour enfant, très prisé sur les bords de mer pour la baignade juvénile et la distraction bourgeoise, ou autre incongruité à caractère déplacé que nous ne nommerons pas ici par égard pour nos yeux et notre imagination hormonale. Après tout, il ignore dans quel genre de boutique le professeur ait pu se rendre… Bien qu’il y ait de grandes chances que ce soit la première option en ces temps et cette époque de pudeur britannique moldue outrancière, diligentée par une politique de concert quoiqu’en pense les mœurs de la nouvelle génération. L’explosion des nouveaux styles musicaux et les projets de lois nouvellement adoptés laissant présager des années folles… aux limites encore non-atteintes.

Pour l’heure, il lui répondit sur sa première interrogation, faisant fi de tout aspect protocolaire de la relation élève/professeur. À Poudlard, ce genre de norme n’étant que très peu de rigueur, à la grande satisfaction d’un inconscient insouciant comme David qui prenait ses aises autant avec un sombral enragé atteint de la variole du dragon qu’avec un boursoufle endormi patibulaire.

« Je crois que ce fameux crocodile est une bouée. Faut souffler dans un trou pour le gonfler… Ça sert juste à flotter et à profiter de l’hérétique idée de chevaucher un crocodile afin de dompter les vagues…  Un divertissement qui manque de sortilèges mais pas de poésie ». Car oui, c’est plus intéressant avec un sortilège ou un maléfice bien placé, le genre anti-dégonflement, le genre locomoteur. Ou  par exemple une métamorphose impromptue et inattendue dudit crocodile en un véritable reptile à la larme facile. Mais non, les moldus sont bien plus ennuyeux qu’on ne le croit…

Il écoutait la prof avec un intérêt vif, réfléchit ensuite à la question posée en mâchouillant un bout de salade, et répondit d’un signe de dénégation. « Pas vraiment, je vais à Londres seulement pour y prendre le Poudlard Express à King’s Cross, et aussi une fois pour visiter quand j’étais minot… » A dire vrai, il ne se souvenait même plus de sa dernière visite à Londres. Pourtant, ce n’est pas comme s’il habitait au fin fond de l’Ecosse ou sur la pointe de l’Irlande du Nord. Non, il vivait même tout à côté, à quelques heures par vol de pigeon (ou de hibou, selon préférence).

Un croustillant sous la dent lui fit prendre conscience que les crevettes en question n’avaient pas été décapitées. La tradition asiatique, question d’habitude, suivait cette même règle et ce n’était pas pour déplaire au jeune Simmons. Qui ne faisait pas si attention que ça à ce qu’il avait sous la dent. Son palais supérieur n’étant pas aussi développé qu’il l’aurait souhaité…

« Impeccable, impeccable… je me régale ! » Il faillit s’étouffer sur la dernière question. Ça c’était bien une remarque-type de sorcier ayant grandi exclusivement dans une famille sorcière. Tout lignage différent connaissait la renommée dudit Bowie et parfois même son homologue américain grâce à l’exportation du célèbre couteau éponyme… David eut un petit rire et s’essuya le coin de la bouche avant de répliquer, car il fallait l’admettre la situation prêtait au rire.

« Pour sûr ! Tout le monde connaît Bowie chez les moldus… ou presque, doit y avoir quelques irréductibles bouseux qui vivent au chant du coq. Mais sinon, il est connu dans tous les pays ! Sauf peut-être aux Bermudes, au Népal, au Moyen-Orient et dans quelques pays d’Afrique où il faut frotter des cailloux pour faire du feu… En tout cas, ça cartonne !» David énonça tout ceci comme un simple fait et sans méchanceté aucune, c’était pour lui naturel de constater que les tourne-disques devait très mal s’exporter sur certains continents et dans quelques pays un peu à la traîne côté technologique ou la présence de la télévision relevait du mythe plus que de la réalité pour l’époque...
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Salem A. Rembrandt
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MessageSujet: Re: Le tonton flingué aux épices   Le tonton flingué aux épices Icon_minitimeSam 27 Sep - 11:59

[HRP ♡ Pardonne moi pour le délai grand fou ! J’ai eu un peu de mal à me mettre dans Salem récemment. ]

Salem était quelqu’un de bizarre, on pouvait facilement s’en rendre compte, en suivant ses cours, en lui parlant quelques instants ou meme juste en regardant son bureau. Avec donc, le dit crocodile dont elle ne comprenait pas vraiment l’utilité. Mais c’était un crocodile, et c’était bien ce qu’il y’avait de plus intéressant dans la chose non ? Par chance, Simmons semblait au courant de ce qu’il en était, et Salem esquissa un immense sourire alors qu’il lui dit que c’était une bouée. Une… Bouée ? Oh, elle comprenait maintenant et passant la main dans ses longs cheveux blonds, pour les nouer en une queue de cheval relâchée, elle marqua un temps d’arrêt. «  Oh… Tu veux dire que si je souffle dedans, je pourrais flotter sur le lac ? Mais c’est d’un pratique ! Avec ça la famille canard n’aura plus besoin de venir sur le bord pour récupérer leurs bonbons ! Les Moldus sont vraiment fabuleux ! » Sur le coup, Salem en oublia toute idée de protocole ou d’autre chose. Il était peut être son élevé mais il venait de lui apprendre quelque chose de fantastique. Ah, si il n’avait pas été assis elle lui aurait probablement fait un câlin ! «  Pour le moment je n’ai pas encore testé, mais j’ai hate de l’essayer alors ! Tu viens de m’apprendre quelque chose de génial ! »

Et puis la conversation continua, sur Londres un peu, elle ne releva pas le fait qu’il n’y’aille pas beaucoup, ce n’étaient pas vraiment ses affaires après tout n’est ce pas ? Non, elle servit la salade, et en grignota elle aussi. C’était assez bon. Depuis qu’elle vivait seule, et qu’elle était la honte de la famille Rembrandt, il fallait avouer qu’elle se débrouillait en cuisine. Moins que les employés de sa mère, mais… C’était tout de meme different. Et gratifiant aussi, que de faire soi même son propre repas. Soit. Le jeune garçon se régalait c’était parfait alors ! Vraiment une soirée parfaite! Peut être qu’elle devrait commencer à inviter d’avantage d’eleves à ces soirées pizzas. Peut être qu’a plusieurs eleves ce serait plus amusant ?

Sa question sur le dénommé David Bowie sembla faire rire David… qui portait le même prénom, et qui lui répondit, sans se moquer néanmoins d’elle. L’homme était connu partout. Et elle sourit. «  Oh. Je comprends. Je ne l’avais jamais entendu pendant mes errances et mes voyages, mais ils remontent a il y’a bien 6 ans maintenant, et je dois avouer qu’au fond de l’amazonie, les gens avec qui je voyageais n’avaient pas de petits appareils pour répandre la musique… » Salem souriait tellement désormais. «  J’aime beaucoup en tout cas, le monde sorcier devrait s’inspirer de ses chansons, je ne sais pas si tu t’y connais un peu en musique sorcière, mais Celestina Moldubec, est une vrai horreur, ma mère en était fan. Sa chanson «  Petit Canard je t’ai Exohomoré » est juste affreuse à écouter. » Et voila que Salem parlait encore de canard.

Enfin, on ne la referait pas, d’autant que David semblait être dans son élément avec elle pour le moment. «  Dis moi quand tu veux passer à la suite. » Elle, elle avait fini sa petite assiette de Salade. Les pizzas répandaient un doux fumet dans toute la pièce.
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Le tonton flingué aux épices
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