[FlashBack]"Do you wanna touch me there ? Where ? There ! Yeah !" {Kennedy&Irélia}

Nous devions nous situé vers la fin de cinquième année, et dehors, il faisait super beau. Et chaud. Mais moi, je crevais tellement de chaud que j'avais préféré rester à l'ombre du château, et dans la fraîcheur des couloirs. C'est d'ailleurs là que je traînais, vêtue pour cette occasion d'un habituel débardeur un peu trop grand et d'un short un peu court. Que voulez vous, c'était le week end, et la chaleur intense faisait que tout le monde se baladait court vêtue. Et bien qu'un peu garçon manqué, je ne faisais pas l'exception sur le côté court de mes vêtement. Je traînais derrière moi mon sac en bandoulière, en quête de quelque chose à faire. Les autres de mon année révisait en vue des BUSE. Moi, j'étais fatiguée rien qu'à les regarder. C'était bien pour ça que je flânais là, à l'abris de tout les regards ou presque.

Je passais par le cinquième étage, je ne savais pas trop ce que je faisais là. Je pris appuis sur un rebord de fenêtre, et regardais un moment là pensive. Quelques rayons du soleil frappaient sur mon visage, et piquaient un peu mes yeux bleus. Je plissais un peu les yeux pour supporter ça. Un petit vent chaud soufflait balayait mes cheveux, c'était agréable. Je fredonnait même doucement un petit air, j'étais de bonne humeur, fallait en profiter. Tout le monde savait que j'étais quelqu'un de lunatique et colérique, mais que quand j'étais comme ça, je pouvais être une vrai crème. Surtout quand on voyait ce petit sourire sur mes lèvres.

J'entendis derrière moi des pas délicat. Je ne bronchais pas de suite. C'est seulement quand ces pas cessèrent que je daignais me retourner. Mais avec l'éblouissement de l'extérieur, et le retour à l'ombre soudain, j'avais des flash devant les yeux. Autant dire que la personne devant moi m'éblouissait littéralement *BAF*

Malgré la situation géographique de Poudlard, force était de constater quelque chose, il faisait chaud. Un peu trop chaud même. Et les tenues de certains eleves s’en ressentaient, à tel point que les robes de sorcier n’étaient meme plus vraiment de vigueur. L’humeur de fin d’année aidait énormément aussi. Ainsi, il était agréable de marcher dans Poudlard, entendu les jolies tenues qui laissaient les courbes et les jambes à la vue de certaines personnes. Bref. Pour ma part, je ne faisais pas vraiment exception, et d’une manière féminine sans trop forcer, je devais avouer que j’étais plutôt séduisante. Comme toujours.

Et c’est en quête de je ne sais pas trop quoi, que j’arpentais Poudlard. Quelque chose à faire peut être; tandis que la majeure partie de la classe révisait les BUSES. Beaucoup de gens à Serdaigle, étaient dans un état de stress intense, et je ne pouvais pas dire que je l’étais aussi. Les choses se passeraient, j’en étais sure. Je n’étais pas la meilleure, non, loin de la, mais j’étais capable de faire ce qu’il fallait faire. Quand il fallait le faire. Soit.

Quelques pas. Et la tête a moitié dans les nuages, j’ignorais les regards de deux poufsouffles qui admiraient… je ne sais quoi sur moi, alors que je continuais à marcher, apercevant une jolie blonde dans mon champs de vision. Pas délicats, je me rapprochais d’elle, alors qu’elle semblait perdue dans la contemplation de l’exterieur, ou tout simplement perdue dans ses pensées.

«  Irélia. »

Suivi d’un sourire, je la regardais de haut en bas dans le clair-obscur; la tenue qu’elle portait lui allait à ravir.

Irélia était de toute beauté. Ses longs cheveux blonds, ses yeux perçants, sa façon de se vêtir et de se tenir. Elle n’était peut être pas la plus féminine des eleves de Poudlard, mais elle n’avait pas besoin d’être une vélane, une demi-vélane, ou quoi que ce soit d’autre, pour être belle et attirante. En tout cas elle était tout a fait à mon gout comme je lui avais … montré à ma manière. Du moins, j’espérais que c’était suffisant, car je ne m’exprimais que rarement surtout pour faire des compliments. Quoi qu’il en soit. Elle était belle, et elle était la, et je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. Pas que je sois amoureuse ou.. .quoi que ce soit. Les sentiments, très peu pour moi, mais voila. J’appréciais sa compagnie, et j’étais bien décidée à le lui montrer. Aherm.

«  Quelques jours oui. Je te manquais déjà? »

Legere lueur amusée dans mes yeux et je me rapprochais d’elle un peu plus, pour m’appuyer sur le coin de mur dans le renfoncement de la fenêtre. Bref, de manière à être proche d’elle, en pouvant la regarder un peu. Parce que soyons honnêtes, autant profiter des belles vues n’est ce pas ? j’aimais particulièrement sa tenue d’ailleurs.

«  Comment vas tu ? Tu t’ennuyais ? »  

Non parce que pour être directe moi c’était tout a fait le cas. Je n’avais aucune envie de commencer à réviser pour les Buses, et je voulais profiter un peu de ce beau temps, pour m’amuser ? Et surtout profiter des dernières semaines à Poudlard avant les deux longs mois de vacances… Qui ne m’inspiraient pas vraiment.

Je la regardais toujours de haut en bas, sa beauté était vraiment remarquable. Mais il n'y avait pas que ça de beau chez elle. J'aimais sa personnalité entière. Et quand je dis "aimer", je n'étais pas amoureuse non, mais on peut aimer des personnes de bien des façons. Et Kennedy je l'aimait comme une amie, des fois un peu plus, ce n'était pas que physique, c'était juste beau notre relation. Enfin je trouvais. Elle était particulière pour moi. Et je ne pouvais m'empêcher de lui adresser un doux sourire. Et si je disais qu'elle me manquait, c'est que quelque part, je m'étais attaché à cette relation particulière qu'on avait toutes les deux.

"- Evidemment, je voulais profiter un peu de ta présence encore avant les deux longs mois de vacances..."

En y repensant d'ailleurs, j'eut un petit peu mal au ventre. Les vacances n'étaient pas synonyme de repos chez moi. C'était plutôt : boulot, devoir, dodo. S'occuper de mes frères-sœurs. Je faisais quelques soirées avec ceux de Poudlard parfois. Mais je n'avais pas la vie facile chez moi. Et j'étais bien décidée d'en profiter à Poudlard. C'est peut-être pour ça que j'étais bien contente de croiser Kennedy là.
Elle se rapprocha un peu de moi, ce qui fit agrandir mon sourire doucement. Elle sentait bon le parfum. Elle était juste magnifique, elle me faisait craquer. Mais j'avais de la retenue quand même, je n'allais pas lui sauter dessus directement... Si ?

"- Ça va et toi ? Et oui, c'est l'ennui total. J'ai fuis la salle commune, la plupart sont en train de parler BUSE, de réviser, ça me fatigue de les voir travailler comme ça..."

Un petit sourire amusé apparut sur mon visage. Je n'étais pas connu pour mon sérieux dans les cours. Je penchais ma tête vers elle, la fixant de mes grands yeux bleus (en même temps avec quoi d'autre pourrais-je la fixer ? XD)

"- Et toi ? Que faisais-tu par ici ?"

L’evocation des deux longs mois de vacances fit passer une vague de tristesse dans mon regard. Après tout ce qui s’était passé cette année je n’avais aucune envie de rentrer ç la maison. Père serait encore en vadrouille, en voyage d’affaire ou je ne sis quoi, et je pourrais voguer au gré de mes envies dans les longueurs de ma déprime et de ma solitude. Et surtout… Je penserais à cette nuit d’Octobre. Ou alors je trouverais quelqu’un pour passer le temps. Mais soit. Nous n’y étions pas, et je préférais profiter des derniers moments à Poudlard c’était bien plus agréable. Surtout si c’était en aussi bonne compagnie. Irélia. Aaron. … Ouais bon, eux principalement. Soit. En tout cas je chassais vite les mornes pensées pour gagner mon sourire usuel.

«  Et tout le monde sait que ma présence est quelque chose de très demandé. Cela étant dit, tu as de la chance, je t’en fais don. Tu peux profiter de moi autant que tu veux jolie blondie. »

Un sourire, et je m’appuyais d’autant plus nonchalamment contre le mur, en attrapant une de ses méches de cheveux avec la quelle je commençais à jouer un peu. Ce n’était pas que ce qu’elle me racontait ne m’intéressait pas. Non, c’était juste que j’étais assez tactile, et du coup, c’était plus fort que moi de ne pas toucher. Alors comme je n’allais pas lui sauter dessus en plein milieu du couloir, je touchais chastement. Les cheveux. C’était mignon. Juste mignon. Et j’adorais ses cheveux d’ailleurs ils étaient magnifiques. Comme elle. Quoi ? C’était pas non plus parce que j’étais probablement l’une des plus belles et plus demandées filles de Poudlard que je ne pouvais pas en trouver d’autres magnifiques…. Jolies. Belles. Potables. Oui bon. Irélia était dans la première catégorie, et j’étais une chanceuse de l’avoir eu pour moi. Sans sentiments. Bien sur. Forcement. Je secouais un peu la tête, consciente que me perdant dans mes pensées j’avais loupé un morceau de ce qu’elle disait, mais revenant à temps pour entendre sa question.

«  Je cherchais une occupation plus intéressante que les révisions. Et peut être bien que je l’ai trouvée. Tu veux faire un truc ? »

Un… Truc. Ca pouvait sous entendre plein de choses. Plus ou moins chastes d’ailleurs. Mais pour l’heure, je me contentais de lui déposer un baiser sur la joue. Tout doucement.

Les vacances. Ma hantise et à la fois j'étais pressé. Les vacances étaient le seul moment où je pouvais voir ma Narcissa. Elle avait quitté Poudlard l'an passé, et cette cinquième année avait été bien vide sans elle. On avait beau avoir trois ans d'écart, on s'aimait énormément. Et ma hantise car vivre dans cette maison en ruine, avec ma mère qui passerait son temps à dire que j'étais une trainée et une râtée. C'était beau comme vacance. Et bien pour ça que des fois je restais à Poudlard pour Noël. Mais je ne laissais rien paraître. Je gardais mon beau sourire, histoire de ne pas gâcher ce petit moment avec Kennedy.

"- Tu me connais, tu sais que je vais profiter de chaque instant où je peux t'avoir près de moi."

J'abordais un sourire un peu plus charmeur. C'était comme ça, j'avais envie de la charmer. Pas seulement parce qu'elle avait des pouvoirs de vélane, déjà que je ne suis même pas sûre qu'il fonctionne sur moi. Mais parce que chaque moment, chaste ou non, passé avec elle m'était précieux. Elle jouait avec une de mes mèches de cheveux, et mon sourire s’agrandit doucement. C'était mignon, oui, et vu de l'extérieur, ça pouvait laisser dans la confusion. Mais qu'importait en fait, je n'étais pas du genre à me préoccuper de ce qui se disait dans les couloirs. Et puis elle avait le droit de toucher ce qu'elle voulait, bien que là, au milieu du couloir, on n'allait pas non plus se sauter dessus. Non ?

"- Un truc ? Oui, pourquoi pas..."

Un truc oui. On pouvait se balader déjà dans le château, discuter de chose et d'autres. Et peut-être même... Mais ne brûlons pas les étapes. Elle déposa un doux baiser sur ma joue, et je profitais qu'elle soit près de moi pour un déposer un à mon tour, passant ma main sur son autre joue. Gentillement.

Irélia me charmait. Ce n’était pas forcement que j’étais amoureuse d’elle ou quoi que ce soit. Ah la bonne blague. Moi ? Amoureuse. Non, jamais. Mais je tenais à elle. Elle avait quelque chose que d’autres de mes conquêtes n’avaient pas. Elle n’était pas comme les autres. Elle était mieux. Mais je n’allais pas devenir sentimentale, et j’espérais vraiment qu’elle ne se soit pas trop attachée à moi. Je n’étais pas ce genre de fille, à devenir collante ou autre chose. Cela étant dit. J’aimais passer du temps avec elle, et je n’avais pas envie d’être avec quelqu’un d’autre ou ailleurs en ce moment. Ce qui était plutôt positif. Et malgré moi, je ne pouvais pas m’empêcher d’esquisser un grand sourire, heureux, et … Comblée ? Quand elle me dit qu’elle voulait profiter du temps avec moi. Mon visage était doux. Un rien amusée peut être.

«  Quelle charmeuse vous faites jeune fille. »

Et toujours avec ce sourire placardé sur mes lèvres, comme si, je ne pouvais pas être triste quand j’étais à ses cotés, je jouais avec ses cheveux, laissant un baiser sur sa joue avant de lui proposer de faire quelque chose. L’idée était bonne. Son baiser et sa main tendre, étaient appréciables, et pour un peu je l’aurais embrassée en plein milieu des couloirs. Je pouvais ? Pouvais-je ? Les rumeurs iraient bons trains, et je ne voulais pas forcement qu’elle soit assimilée à quelqu’un comme moi ? Enfin, bien que ma réputation ne soit pas forcement mauvaise, j’étais une sportive, j’étais une vélane, j’étais… Appréciée et … volage ? Ouais, c’était le petit point qui claquait un peu. Mais soit. Je ne pouvais finalement pas m’empecher de lui déposer un bref baiser sur les lèvres avant de me lever, lui attrapant la main.

«  Viens, on peut balader, ou… trouver une salle vide pour être un peu plus tranquilles. Ca dépend de la manière dont tu veux profiter de ton temps avec moi. »

C’était direct. Mon sourire, n’était pas équivoque. Pourquoi diable parlerais-je d’une salle vide n’est ce pas ? Bien que.. Bien que qu’importe ce qu’elle ait envie de faire avec moi, j’étais tout simplement heureuse de lui tenir la main et de passer du temps avec elle. Ca me détendait.

Je m'étais attachée à elle, mais pas amoureusement. Ni que physiquement d'ailleurs. De toute façon, tout était clair entre elle et moi, on s'aimait mais pas amoureusement. Enfin vous voyez le truc, c'était un peu plus qu'une amie, mais je n'avais pas de sentiments amoureux. Mais elle m'apportait beaucoup. De toute façon, on peut s'attacher à quelqu'un sans pour autant être amoureux. Et puis, moi, Irélia, être amoureuse ? Vous avez vu ce que à donné avec mes parents ? Je préférais avoir des amies, plus ou moins proche, et me concentrer sur autres choses que les sentiments. (Enfin c'est ce que je disais à cet époque). Elle me faisait sourire, c'était le principal en fait. J'avais besoin de sa.. Chaleur ? Surtout en ces temps sombre de BUSE et de pré-vacance.

"- Je charme juste ce qui m'a charmée !"

Oui phrase intelligente, oui. J'avais un sourire amusée au bout des lèvres. Je pouvais charmer en rigolant. Et moi même je faisais preuve de retenue à ce moment là. J'avais envie de l'embrasser, mais ça n'aurait pas été convenable, ici, au beau milieu du couloir. Même si je m'en fichais de ce qui se racontait sur moi. Et que je pense que vu les rumeurs sur elle, elle s'en fichait aussi. Mais nous étions tout de même des personnes convenable, et on n'allait pas se sauter dessus devant tout le monde, non ? Même si le couloir était désert et... Non ! Elle déposa un baiser sur mes lèvres, mon sourire s’agrandit. J'attrapais sa main, et me relevais à mon tour.

"- On peut se balader en cherchant une salle vide... Je te suivrais n'importe où ma belle !"

J'étais tout aussi direct qu'elle. La chaleur devait me monter un peu à la tête. Ou alors c'était juste la vue de la jolie demoiselle en face de moi. Je serrais mes petits doigts dans les siens, histoire de me mettre en route doucement. Discuter de tout, de rien, en cherchant une salle inoccupée.

Il était agréable de voir Irélia sourire. Elle était encore plus belle quand elle souriait. Et nous savions qu’il était plutôt rare que je trouve des filles belles. Pas que je sois jalouse, non, je m’en fichais, je savais que j’étais l’une des plus attirantes femelles de Poudlard, c’était juste que je trouvais la plupart des jeunes femmes de mon âge ou des environs, fades. Elles n’avaient pas d’intérêt. Elles étaient trop lisses. Ou trop superficielles. Irélia elle, avec ses grands yeux, et ses longs cheveux blonds elle avait quelque chose. Et moi, j’avais peut être un faible pour les blondes. Ce qui était une autre histoire. Et les blonds aussi d’ailleurs… Mais soit.

« Voila qui est fort charmant. »

Un clin d’oeil. Un sourire. Les entrevues avec elle étaient pour le moins agréables. Et que les gens pensent bien ce qu’ils voulaient. Nous n’étions pas obligés de mettre des noms sur toutes les relations que nous entretenions avec les autres n’est ce pas ? Et si j’étais une trainée. J’étais une trainée. Tant pis pour ceux qui pensaient ça. Tant qu’ils ne pensaient pas ça d’elle. J’aurais pu montrer les dents d’ailleurs. Pour l’heure cependant, je préférais poser mes lèvres sur les siennes, et serrant sa main, je lui proposais plusieurs possibilités d’occupations. Ce a quoi elle me répondit. Directe. Tout comme moi au final. Voila qui était encore plus agréable.

« Tu ne devrais pas me le dire deux fois. Qui sait où je pourrais t’emmener. »

C’était stupide. Parce que nous savions très bien où cela pouvait se finir. Dans une salle de classe inoccupée. Dans un de nos dortoirs, de préférence le mien parce que si nous pouvions éviter de croiser certaines personnes… C’était mieux. Les plans à trois je préférais éviter pour le moment. Enfin soit. La marche était donc tranquille. Se mettre en route n’était pas bien compliqué, et cet étage était… peu intéressant, exception faite des quelques pinpins qui nous regardaient de loin. Oh. Non. Rien d’intéressant en somme.

« Cet étage est chiant à mourir. » Et pouic. Je déposais un baiser dans son cou. Quoi ? J’étais tactile comme fille. C’était plus fort que moi.

Sa phrase me fit rire doucement. Kennedy avait tout pour me faire craquer. Elle était parfaite, et qu'importait ce qu'on disait d'elle, de nous, les rumeurs déformés, ou même celle qui ne l'était pas. Et même si je la partageais avec beaucoup de gens, j'espérais être une de ses préférés. Parce que moi, je la considérais comme une amie. Une de celle à qui je n'avais même pas besoin de parler pour me confier par moment. Mais il était simple de comprendre une personne quand on a comprit comment elle "fonctionne". Par exemple, il était facile de comprendre que je cachais mes sentiments derrières ma colère et derrière mon côté lunatique. Mais ça, c'était une autre histoire. Revenons pour le moment à la jolie brune devant moi. Si Kennedy aimait les blonde, moi j'avais un faible pour les brunes. Et les bruns, mais ça c'était plus secret, plus enfouit en moi. Et les blonds sur Mälm, mais chut.

Elle déposait juste ses lèvres sur les miennes, j'eu le temps de répondre tout doucement. Mon pouce bougeant légèrement sur sa joue, tout délicatement. Je restais une fille après tout, et un peu de douceur ne faisait pas de mal. Je n'en avais pas l'air comme ça, mais j'aimais bien qu'on me touche, qu'on m'embrasse. J'avais l'air un peu froide comme ça, mais je débordais de chaleur et d'amour. Sauf que je ne le montrais jamais. Ou pas vraiment. Alors j'en profitais avec elle. Je me "lâchais" un peu. C'était la seule à qui j'avais été aussi proche depuis longtemps. Elle et... Non, ne pas y penser. J'avais fais une petite bêtise mais bon, ça pouvait arriver. Il ne fallait juste pas que ça s'ébruite. Je préférais que ça se sache ce qui se passait avec Kennedy plutôt que ce qui se passait en secret avec un Gryffondor. Je repris mes esprits, reportant mon attention sur Kennedy. Souriante et direct, pourquoi aurais-je pris quatre chemin pour lui dire ce que je voulais ?

"- Je te fais entièrement confiance pour ça. Tu ne me déçois jamais."

Je savais déjà comment ça allait finir. Et j'en étais déjà pressée. Mais je voulais faire durer les choses. Après tout, plus c'est long, plus c'est bon, non ? *BAF* Et pendant qu'on marchait, je ne faisais que la regarder. Après tout, le couloir était désert et large. Je ne risquais pas de me prendre une personne ou un mur. Quelques personnes au loin nous regardait, l'air perplexe. Ils voulaient du spectacle j'ai l'impression. Et j'avais presque envie d'animer un peu tout ça. Sans pour autant passer dans le vulgaire. Et sa phrase me fit sourire. Son baiser me fit frissonner. Le cou, ma zone sensible. Je fermais juste une seconde les yeux, stoppant ma marche lente, et me tournant vers elle.

"- Je peux animer un peu tout ça, si tu le veux bien..."

Je passais ma main délicatement sur la nuque de la jeune fille, et je déposais un baiser sur ses lèvres. Mais pas un simple baiser. C'était chaleureux, passionnée. Bref, le genre de baiser qu'on voit dans les films. Et qu'importe les nazes qui nous fixaient d'un air... d'autoroute ? XD

Irélia débordait de tendresse. Du moins envers moi, et c’était quelque chose qui me rendait fiere. Honorée en tout cas. Oui, on pouvait dire que j’appréciais les marques d’affections, d’autant plus quand elles venaient d’une fille qui avait une aussi grosse carapace qu’elle. Alors oui, j’étais plutôt contente, et je ne pouvais pas m’empêcher d’en vouloir plus. Pas dans le sens ou je voulais qu’elle crie son amour inconditionnel pour moi, ou qu’elle fasse des trucs stupides. non, mais alors la, pas du tout. Je voulais juste plus de temps avec elle peut être ? Et surtout plus de tendresse. Parce qu’il était assez rare que j’en profite, de la douceur, de ces choses la. Non en règle générale… Enfin, ça n’avait pas d’importance.

Et ni une, ni deux, la conversation prenait un ton un peu plus… Sous entendu. Comme si nous savions déjà comment les choses allaient finir. Et il était fort probable que ce soit le cas, que les choses se finissent sur un bureau ou contre un mur. Dans un lit peut être. Ou même dans un endroit inopiné. En tout cas elles se termineraient probablement dans la nudité, et la douceur, et la tendresse. Dans des étreintes. Alors je lui offrais quelques sourires. Elle les méritait bien. D’autant qu’elle les causait. Et pas seulement parce que je m’imaginais déjà en train de la satisfaite. Non, juste parce qu’elle était elle voila tout.

«  J’en suis honorée alors. Je prendrais soin de ta confiance en moi gente dame. »

Un clin d’oeil. Un léger sourire, et j’allais rajouter quelque chose après avoir déposé un baiser dans son cou, quand elle prit la parole à son tour. Remarquant quelques crétins qui nous regardaient, comme si nous étions les nouvelles bêtes de foires, ou bien la nouvelle attraction de Poudlard…

«  Je suis toute à toi. »

Ses lèvres sur les miennes, sa main dans ma nuque, et je souriais dans le baiser, en la poussant un peu contre le mur, pour répondre à son baiser avec toute la passion dont je disposais. Nul doute que les jeunes débiles perdraient leurs airs béats pour quelque chose d’autre. Et puis de toute façon je m’en fichais, je les oubliais bien vite, perdue dans le bonheur de profiter d’Irélia.

«  Je dois reconnaitre que j’apprécie ta façon d’animer les choses. »

Autant mêlé "l'utile" à l'agréable, et je restais tendre avec mes amant(e)s dans tout les cas. J'étais une brute extérieurement, mais j'avais de la tendresse et de l'affection à revendre. Je n'étais pas douée en générale pour les câlins, les bisous, et ce genre de chose un peu guimauve. J'avais certaines personnes avec qui c'était facile. Mais pour les autres, j'étais le garçon manqué à qui on pouvait parler, avec qui on pouvait faire les 400 coups. Alors j'en profitais avec Kennedy. Elle était douce et délicate. Du moins avec moi. Mais ça faisait un bien fou au moral. Et c'est pour ça que j'aimais ces moments passé avec elle. Quelques instants volés, au détour d'un couloir, du parc, ou de je ne sais quel endroit du château encore.

Bref. Les sous-entendu étaient clairs. Nous savions déjà la suite. Et vu la tournure des choses, il allait falloir leur trouver une chambre, et vite. Non parce que, que l'on me voit l'embrasser, c'était une chose, mais certaines autres ne se faisaient pas en public, dans un couloir où un petit vent soufflait malgré la chaleur extérieur. Imaginez qu'on prenne froid aux fesses ? Mon sourire signifiait long. Elle en était la raison, et ce n'était pas plus mal.

Ça nous fixaient toujours, ils allaient s'en décrocher la mâchoire à ouvrir la bouche comme ça. Ça commençait à m’énerver intérieurement. Mais je ne fis rien paraître. Je détestais que les gens me fixent comme ça, genre nous sommes des animaux dans un zoo. Du coup, je bougeais légèrement mes doigts sur sa nuque, déposant un vif baiser sur ses lèvres. Mon regard dans le sien, et avec un petit sourire qui en disait long, j'avais envie de continuer ça, mais dans un peu plus d'intimité. Elle me poussait un peu contre le mur, et ça m'avait fait sourire de plus belle.   

"- Et encore je peux animer encore plus... Mais pas ici..."

J'étais claire, non ? Il n'y avait qu'à trouver une salle vide. Ou tomber sur la Salle sur Demande. Ou aller dans son dortoir. Ou le mien. Le tout était de trouver un abris contre les regards indiscret des jeunes qui passaient par là. Et je passais ma main dans ses cheveux. Ils étaient tout doux.  

Est ce que je devais faire quelque chose et aller exploser les voyeurs à coup de balais ou est ce que je … ? Non je préférais m’occuper d’Irelia en fait. Peut être que si j’avais été avec quelqu’un d’autre ça ne se serait pas passé comme ça. Ou peut être que je leur aurais donné un spéctacle ? Je ne sais pas. Toujours était il que pour l’heure je ne voyais qu’elle. Je faisais presque abstraction des débiles qui n’avaient probablement jamais vu un couple de femmes de leur vie, et je poussais ma compagne contre un mur, pour l’embrasser de plus belle. En plaisantant. … Ou peut être que ce n’était pas une plaisanterie. Une étincelle brilla dans mes yeux, et je passais ma main dans sa nuque.

« Suis moi. »

J’aurais pu ronronner du fait qu’elle caresse mes cheveux. Il s’agissait d’une partie sensible de mon corps, avec le haut de mon dos, et mes épaules, et … rrrrwwwrrrr. Mais les humains ne ronronnaient pas, et je me contentais alors de lui attrapais la main, entrelaçant nos doigts, avant de décoller du mur. Pour bouger. Pour changer de lieu. Il s’agissait de trouver une salle vide. Ou peut être d’aller directement dans mon dortoir. Les choses seraient plus confortable, et elle n’était pas le genre de fille que j’avais juste envie de prendre contre un mur comme ça, pour calmer quelques passions. Non, je voulais lui offrir de la tendresse. De la douceur. Toujours des choses comme ça. Pour la différencier des autres en un sens.

«  Tu penses pouvoir attendre que nous soyons dans le dortoir, ou bien je suis trop désirable ? »

Et j’espérais franchement qu’il n’y’ait personne dans le dortoir en ce moment, parce que vraiment, tomber sur Luka et son air dépressif, ou bien tomber sur Shannon, ou… Oui non, je préférais éviter ça. Et pourtant, c’était bien vers mon dortoir que je la guidais. La salle commune des Serpentard était trop loin, et moi je préférais éviter de tomber sur Aaron. La pseudo lueur de jalousie que je voyais parfois dans ses yeux ne me plaisait pas vraiment.

Je m'étais posé la même question que Kennedy : devais-je aller envoyer un maléfice Chauve Furie dans la tête droit dans leur tête, ou je ne sais quo id'autre. Mais la demoiselle en face de moi était nettement plus intéressante. Et je n'avais pas envie de me décoller d'elle. Même si il allait falloir pour trouver un endroit plus calme et plus intime. Si ça continuait dans cette lancer, j'aurais pu lui sauter dessus ici même. Et ce n'était pas vraiment judicieux. Me donner en spectacle, dans ce genre là, c'était pas mon truc. C'est pour ça que, quand elle me dit de la suivre, je lui adressais un grand sourire.

Ma main lâcha ses cheveux, et je la suivais, ma main dans la sienne, Je ne savais pas où elle m'emmenait, mais je lui faisais confiance. Quelque soit l'endroit où elle m’emmènerait, je lui faisais confiance. J'avais envie de la câliner. Lui offrir de la tendresse, des bisous, et un peu de passion. Beaucoup de passion. Sa phrase me fit sourire largement. J'allais bien devoir tenir. De toute façon, son dortoir était le plus sûre, je ne connaissais pas grand monde à Serdaigle. Et de toute façon, ma salle commune était cinq étages plus bas. Le temps de la ramener là, je n'aurais pas tenu je pense.

"- Il va bien falloir que je tienne, même si ça va être vraiment, vraiment difficile..."

Dans notre "course" jusqu'au dortoir, je déposais un baiser dans son cou. Bah oui, c'est pas parce qu'on avançait que j'allais me priver de lui faire des bisous. Et puis, l'envie de la toucher devenait vraiment de plus en plus forte. J'étais incorrigible quand même. Mais je savais me tenir.

Bien c’était décidé, oublié les boulets, direction la salle commune. En espérant qu’il n’y’ait personne. Ou du moins pas grand monde quoi. Bon de toute façon ils devaient tous être occupés à préparer leurs BUSES, oui on allait dire ça. Alors voila. Ca serait très bien comme ça non ? du coup voila. Main dans la main je la trainais a travers les couloirs. Bien sur ma salle commune était en haut des tours, ce qui la rendait assez lointaine aussi, mais nous y arriverions, ou bien… Ou bien.. Non, nous nous tiendrions, je n’avais pas envie que nous nous fassions virer parce que nous nous reproduisions sans reproduction au milieu d’un couloir tout de même. Et puis, je n’avais pas envie que n’importe qui la voit. Soit. Ainsi je l’entrainais, dans une marche plus ou moins effrénée…

«  Je conçois qu’il soit difficile de résister à mon corps parfait. Mais tu sera récompensée. »

Un clin d’oeil, un sourire, et je frissonnais à son baiser tendre dans le cou, glissant mon bras autour de son corps, pour marcher en la tenant contre moi. La chaleur de son corps. Sa présence. Sa douceur. Sa tendresse. Ca comptait énormément pour moi comme ça. J’étais heureuse. Vraiment heureuse. Et a mon tour je déposais un baiser, sur sa joue cette fois. La, dans ce coin des couloirs il n’y avait plus grand monde, et nous n’avions plus de public, alors peut être que nous aurions pu nous arrêter. Oui. Mais non. Pas encore. Pas de suite. Pas vraiment. Cependant, contrairement à ce que je venais de tenter de faire rentrer dans mon esprit, je m’arrêtais un peu, le temps de l’embrasser avec plus ou moins d’entrain.

«  Pour te donner du courage pour l’attente. »

Un sourire. La route repartait, il n’y’avait que quelques volées d’escaliers, cette stupide énigme à résoudre et nous rentrerions enfin dans la salle commune .

Pour une fois que les personnes qui révisaient les BUSES m'arrangeaient, au moins nous ne serions pas déranger par certains (ou certaines) dans son dortoir. C'était bien connu, les Serdaigle passaient leurs temps à réviser. Sauf Kennedy. Elle était là, avec moi, et je n'avais qu'une envie, la toucher partout. Je sais, ici ça ne se faisait pas, et je retenais mes ardeurs. C'était même un effort incroyable que je faisais. Et c'est bien pour cela que ma marche était rapide, sans pour autant courir.

"- Je sais déjà que je ne serais pas déçue. Mais tu ne peux pas m'en vouloir d'être impatiente."

J'étais un peu amusé, mais c'était un peu vrai quand même. J'étais impatiente parce que je savais que c'était toujours bien avec elle. Que c'était un moment privilégier et plein de tendresse. Et que même si ce n'était qu'une relation d'une "nuit" (du moins après-midi, et puis bon, on peut pas vraiment parler d'une seule nuit en fait) là, nous tenions l'une à l'autre, et ça faisait toute la beauté de la chose.
Soudain, elle s'arrêta, et m'embrassa. J'en profitais pour répondre plus ou moins fougueusement. Passant rapidement une mains dans sa chevelure soyeuse et brillante.

"- Tu ne fais qu’accroître mon impatience, vilaine..."

Ce n'était un "vilaine" méchant, mais un "vilaine" amusé. D’ailleurs mon sourire charmeur et amusé en disait long. Je ne pu m'empêcher de mordiller sa lèvre doucement, avant de reprendre la route. Je passais mon bras autour d'elle en avançant, je savais qu'on y était presque mais cette attente me semblait interminable.

Contrairement aux autres serdaigles, moi, je ne trouvais pas ça utile de passer ma vie à réviser… On avait les capacités, où on ne les avait pas, c’était un fait. Voila tout. Moi en l’occurrence je les avais, et j’avais aussi d’autres capacités qu’Irelia ne tarderait pas à redécouvrir, encore et encore. D’ailleurs elle était pressée… Et je l’étais aussi. Un peu … ? Beaucoup. Passionénement même. Ainsi je l’entrainais avec moi, un grand sourire sur les lèvres, non sans faire une petite pause pour l’embrasser; lui donnant un nouvel avant-gout.

«  Comme ça je suis sure que la route ne te paraitra pas trop longue… Ou peut être le contraire. »

Et j’aurais pu ronronner quand elle mordilla ma lèvre, parce que oui… J’aimais bien les petites morsures douces - tant que ce n’était pas un vampire qui m’arrachait la nuque, et les griffures, et les trucs… Dans le genre. Oui bon bref. Amusée et souriante, je la gardais contre moi, en arrivant enfin devant la statue qui gardait l’entrée de la tour Serdaigle.

« Je suis mais je n’existe pas; jamais je ne vous lâche et on me trouve en toutes tailles. Qui suis-je? »

Joies des énigmes de Serdaigle, je souriais un peu, en regardant Irélia.

«  A toi l’honneur, ce n’est pas tous les jours que tu essaye de rentrer ici n’est ce pas ? »

Je partais du principe que j'étais un cas désespéré, enfin en ce qui concernait les cours. Je ne me considérais pas comme stupide, loin de là, mais j'avais du mal en ce qui concerne les révisions intensive, et le bourrage de crâne. Mais là, ce n'étais pas le moment de penser à ça. Non, je pensais plutôt à la belle demoiselle à mes côtés, qui me faisait languir encore plus en s'arrêtant pour m'embrasser. Un sourire mi amusée, mi coquin apparut sur le bout de mes lèvres.

" - Le contraire plutôt. Tu sais bien que la patience n'est pas une de mes vertues."

Il était vrai que je n'étais pas la fille la plus patiente qui pouvait exister. Et là j'étais plutôt pressée de pouvoir l'avoir rien qu'à moi. Et plus on avançait, plus j'avais envie de courir. Mais je prenais mon "mal" en patience, et avançait contre elle, genre bras dessus/ bras dessous, jusqu'à la statut des Serdaigle. Elle posa son énigme qui eut don de me faire hausser un sourcil. Elle ne pouvait pas demander un mot de passe normal ? Je tournais mon regard vers la demoiselle, et je ne put m'empêcher de sourire, un peu bêtement.

"- Non ,effectivement, je n'ai jamais tenté d'entrer ici. Et je comprends mieux pourquoi maintenant ! Bon attends.."

Je me creusais un peu les méninges. La vie ? La mort ? L'argent ? Mais non tout ça existait. Je n'étais pas faite pour être une Serdaigle moi. C'était assez dur je trouvais. Et tout les jours, ils devaient répondre à ça ? Et en plus le fait de vouloir être dans un endroit plus intime avec elle ne m'aidait pas à mieux réfléchir. Et soudain, un moment d'illumination. Enfin, j'avais une idée, mais si ça se trouve, ce n'était même pas ça. D'une voix pas très assuré, je dis

"- Heum... L'ombre ? Par hasard ?"

Irélia était pressée. En un sens, ça tombait plutôt bien parce que je l’étais également. En meme temps, comment ne pas l’être quand on avait une jolie blonde à portée de main ! Oh… Oui bon, j’avais pas encore les mains baladeuses, je savais me tenir moi ! Et donc on disait quoi ? Ah. Oui. La tour Serdaigle. Irélia. Un lit. Aherm ! Des câlins ! Et le mal devait être pris en patience à défaut que ce soit autre chose qui… KENNEDY. Bien. Bien.

Ainsi nous nous retrouvions en face de la statue qui nous sortait une énigme de sa création. Pas trop dure quand on connaissait la statue et qu’on avait l’habitude depuis des années comme moi, mais visiblement Irélia halerait un peu. Bon, on allait dire qu’elle était un peu perturbée et …. Ça me faisait rire un peu, mais doucement. Et pour ne pas l’aider d’avantage, je posais mes mains sur ses épaules pour la masser un peu, tout en reposant un baiser dans sa nuque.

« Tu peux le faire. Pense aux confortables fauteuils à l’interieur. »

Le sourire sur mes lèvres était grand, et il s’illumina un peu plus tandis qu’elle disait qu’il s’agissait de l’ombre, ce qui fit s’incliner la statue.

« Vous ne devriez pas être ici; mais la voix de la sagesse l’a décidé. Rentrez vite avant que je ne me rétracte. »

Cette statue était adorable. Bah tant pis. Sans perdre une seconde j’entrainais Irélia a ma suite et je m’arrêtais dans la salle commune contente qu’il n’y’ait quasiment personne, la laissant admirer un peu la grande cheminée, les livres partout et les fauteuils bleutés.

Ce n'était pas vraiment drôle. Du moins pas pour moi. Je n'étais pas la plus intelligente qui soit, mais heureusement, j'avais un peu de plomb dans le crâne. Et Kennedy qui faisait tout pour me déconcentrer, elle allait finir par me rendre dingue, bien qu'en fait elle me rendait dingue depuis le premier jour. J'essayais tant bien que mal de ne pas perdre pied, et de me concentrer, mais avec ses baisers et ce petit massage, j'étais plus enclin à commencer à lui faire des papouilles ici, devant la statue, plutôt que de réfléchir. Mais en y repensant, un lit c'était bien plus confortable pour ce genre de batifolage. Alors je fronçais un peu les sourcils. Mais je souriais à sa phrase.

"- Tu sais que ce n'est pas vraiment aidant..."

Je me mordillais la lèvre doucement, reposant mon regard sur la statue. Et après mon instant de réflexion, je donnais la bonne réponse. J'étais fière de moi sur ce coup là. Comme quoi, tout ceux qui disaient que j'étais bête avaient tord. Je n'aimais juste pas les cours. La statue me laissa la voie libre, et je me dépêchai d'entrer avant qu'elle ne change d'avis. Je regardais un peu autour de moi dans la salle commune, c'était très bleu. Et le peu de monde qui y était ne remarquait même pas ma présence, trop occupé à lire. J'étais heureuse que chez les Serpentards, ça ne soit pas comme ça. Il fallait avouer qu'ici, c'était plus chaleureux, mais en même temps, tout était plus chaleureux qu'un cachot sombre, vert et argent. Mais l'abondance de livres me mettait limite mal à l'aise

"- C'est très... bleu."

J'avais un sourire amusée. Et j'ajoutais un peu plus doucement

"- Il y a trop de livre ici..."

Je ne voulais pas risquer d'offusqué le peu de Serdaigles présent dans la salle commune. Imaginez une rébellion de Serdaigles sur une Serpentard. Mais à Kennedy, je n'avais pas peur de dire ça. Et de toute façon, on n'étais pas là pour lire, non ?

Enfin, Irélia avait trouvée comment rentrer, et je m’enfonçais dans la salle commune avec elle. Elle était douée finalement ,elle avait trouvée comment rentrer dans la salle commune, et …. Enfin, ça n’avait pas trop d’importance non ? Elle serait récompensée comme il se devait. D’une autre manière. Par un gros câlin peut être ? Mmmm. Soit. Nous étions donc dans la salle commune, très bleue oui, comme elle le disait, et peuplé de quelques personnes qui étaient concentrées sur leurs livres. Luka n’était pas la, ce n’était pas bien grave, en fait, c’était peut être même mieux non ? Elle était mon amie, mais elle était un peu bizarre aussi; BREF ! Par chance il n’y’avait pas Icho non plus - lui, sa tête ne me revenait pas…..

Grumpf.

«  Bleu ? Qu’est ce qui te fais dire ça ? J’ai toujours cru que c’était rose moi… »

Un clin d’oeil amusé. C’était même pas drôle, mais ça faisait rire quand même non ? Et sa confidence, elle me fit rire un peu plus, alors que je serrais un peu mieux sa main entrelaçant nos doigts.

«  Je connais un endroit où il y’a moins de livres, viens. »

Et sans plus attendre je l’attirais vers les dortoirs. Il s’agissait encore de monter une petite volée d’escaliers, mais par chance, il n’y’aurait ni Luka, ni Shannon, ni… Je me rappelais plus le nom de l’autre la. Bref ! Au moins, nous étions tranquilles, et les livres étaient seulement posés sur des lits ou dans des mâles. Amusée, en souriant un peu, je reprenais la parole.

« Bienvenue dans ma demeure. Enfin, ce qui y ressemble. »

L’attirant vers moi je déposais un baiser sur ses lèvres. Esperons que personne ne débarque… Oh. Et si l’une de nous pensait à lancer un sort non … ? hmwmww….

Bon j'étais fière de moi, mais je n'irais pas le crier sous les toits. Evidemment, après on m'aurait demander ce que j'étais faire dans la salle commune des Serdaigle, et j'aurais du inventer un truc. Je n'allais pas non plus raconter ce que je faisais avec Kennedy, ça restait personnelle. Je ne voulais pas que ça se sache, pas que j'en ai honte, mais parce qu'elle était à moi. Du moins pendant ces moments là, et que ces moments étaient précieux. Et que personne n'avait à savoir ce que l'on partageait, en dehors des baisers... Bref.

Sa phrase me fit rire. Et le fait qu'elle m’entraîne ailleurs, loin des livres et du bleu de la salle commune me rassura un peu. C'était mieux, son dortoir. Il y avait des livres, mais moins, comme dans mon dortoir quoi. Je me sentais plus à l'aise. Elle m'attirait contre elle, je lui rendais son baiser, passant ma main dans le bas de son dos, mon autre main se logeant dans les cheveux de la demoiselle.

Si quelqu'un débarquait, on se retrouverait dans de beau drap. Au sens propre et figuré d'ici quelques instants. Je pensais à lancer un sort pour bloqué la porte, mettre en sourdine, ou un truc dans le genre. Mais tellement occupé à embrasser Kennedy, mon idée passa presque aux oubliettes. C'était compliqué de quitter ses lèvres, ne serait-ce qu'une seconde, juste pour lancer un sort. C'est pour ça qu'encore collé à ses lèvres, je murmurrais

"- Humm... Attend... Ce serait bête qu'on nous surprenne..."

HRP Bloups. Retour de vacances, dit RP partout :P


Et pouf, deux jeunes femmes de maisons différentes dans un dortoir qui n’appartenait qu’a l’une des deux. Oui il y’avait des risques bien forcement. Imaginons quelques instants que Sha’ ou Luka ne reviennent ? Et bien, je devrais des explications à ma meilleure amie préfète et a la fille un peu bizarre mais néanmoins sympathique qui venait d’arriver à Poudlard. Bah. C’était pas grave, elles pouvaient euh… Non en fait. Oui bon soit. On disait quoi nous déjà ? Ah oui, Irélia était avec moi et j’avais tendance à perdre un peu le fil. Disons que dans mes personnes préférées de manière non chaste elle était la première des femmes et…. Ta gueule Kennedy, arrête de penser, passe à l’action… Wow, pas sympa ma voix intérieure…. Bref.

Nous rions un peu, et je l’embrassais avec toute la passion et la tendresse du monde - si si c’était cumulable - en oubliant tout ce qui pouvait se passer, autour de nous quand soudain, elle fit preuve de plus de sang froid que je ne pouvais le faire. Une pause. Un sourire. Un murmure. Et elle venait de verrouiller la porte.

«  C’est parfait. Tu es parfaite. Viens la. »

Et sans en attendre d’avantage je l’attirais vers moi une fois de plus, et je la tirais sur le lit à ma suite de façon à ce qu’elle me tombe dessus; et que je puisse commencer à essayer de la délester de sa robe de sorcier. Vetements de merde.

C'était bien la première fois que je faisais preuve d'ingéniosité et de "sang froid". L'idée de bloquer la prote et l'Assurdiato ne serait pas du luxe. Pas que nous soyons bruyante ou quoi que ce soit, mais au moins, personne ne nous dérangerait. Et il fallait avouer que je n'étais déjà pas très bien vue par les professeurs, les préfets et même par certains élèves, si jamais on me prenait dans la Salle commune des Serdaigle, en train de batifoler avec l'une d'entre elle, ça n'allait pas arranger mon cas. Mais qu'importait en fait, ça m'allait très bien ainsi. J'aimai prendre des risques, et le fait de me trouver là, c'était un risque non ?

Bref, reprenons là où nous en étions. Son baiser était des plus passionnée, et je lui rendais la pareil, je passais ma main dans ses cheveux que j'aimais tant. Je tentais même de passer ma main sous son haut, mais c'était une robe de sorcier, et c'était trop compliqué. Stupide vêtements qui ne servaient à rien dans cette situation. Son murmure me fit sourire légèrement. Et m'excita quelque peu. Mais soit.

Elle m'attira vers elle, mon sourire s'élargit légèrement. Je quittai ses lèvres le temps d'un instant, le temps de tomber (délicatement évidement ! ) sur elle, sans l'écraser. Je n'étais pas bien grosse de toute façon. Elle tirait sur ma robe pour me l'enlever. Je l'aidai un peu, la laissant tomber sur le côté du lit. Je m'attaquai à mon tour à ses vêtements, tout en déposant des baisers dans son cou délicatement. Son odeur m'enivrait, et me rendait dingue. Et sa robe qui finit enfin par tomber je l'avais toute à ma merci, rien que pour moi, ça n'avait pas de prix.