Ft. Félicia. + il y'a mourir dans je t'aime, il y'a je ne vois plus que toi...

FELICIA & ALICE

BUREAU D'ALICE - MARDI 21H

La porte du bureau se ferma violement et je m'installais tranquillement sur mon canapé. Rien de tel que du repos aprés un cours particulier avec une élève certes fort charmante, mais dont le cerveau devait égaler la taille d'une des griffes d'Alt. Et encore, je trouvais qu'Alt avait de grosses griffes, c'était pour dire. Une niaise. Petite Serpentard qui croyait que le monde se résumait à papa-maman. Enfin, le point positif était qu'elle voulait apprendre les runes, et pour ça je pouvais l'aider. Le point négatif, était que j'allais y mettre du temps. Et que le temps... J'aimais bien en avoir pour moi. Pour ecouter de la musique, lire, ecrire, fumer, boire, faire des choses plus interessantes, les posters sur mes murs en étaient témoins. Ouais. Mais voila... Il était déja tard, j'avais loupé le repas, et j'avais aucune envie de descendre faire un tour dans les cuisines, alors ça serait... une boite de gateau et une bouteille de Martini.

Le tout étant décidé, je m'affalais sur mon grand canapé blanc, et grignotant vaguement un cookie, je passais les pages de papier plastifiées d'un magasine littéraire. Une revue sur un de mes livres, et puis des actualités de la scene moldue. Enfin la scene c'était une façon de parler. Bouais. Toujours était il que la soirée allait être molle. Molle et monotone. Peut être que j'aurais pu preparer un cours pour demain. Peut être que j'aurais... OH Fuck. Lachant la boite de cookie qui s'effondrait au sol, je m'endormais, serrant contre moi mon magasine et ma bouteille de martini. Personne ne viendrait me deranger comme ça. De toute façon a part quelques rares privilégiées, au nombre de .... 2 ; ou peut être trois. Personne ne savait comment rentrer dans mon bureau.

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Alice et Félicia

Bureau d'Alice × Mardi soir

Je soupirais en dessinant vaguement sur mon cahier de croquis, je levais les yeux de mon cahier en entendant la « porte » de la salle commune s'ouvrir, une de mes camarades revenait de je ne sais où et je m'en fichais en fait. Sans même me regarder elle fila dans ses son dortoir. Je jetais un rapide coup d’œil autour de moi et j'esquissais un sourire en rangeant mon crayon. Je glissais ensuite crayon et cahier dans mon sac de cours, où se trouvait déjà tout ce dont j'aurais besoin pour demain. Et je m'éclipsais de la salle commune. J'avais envie d'aller squatter chez Alice.

Je réussi a éviter de justesse les rondes des préfets et des professeurs pour arrivé au sixième étage, jetant un coup d’œil a droite et a gauche je me dirigeait vers l'entrée du bureau d'Alice. J'entrais facilement, j'étais une des seule a savoir comment rentré dans son bureau. Je déposais mon sac près de la porte et j’esquissais un sourire en voyant Alice en train de dormir sur le canapé, une bouteille et un magasine dans les bras.

Je m'approchais, ramassant la boite de cookies que je déposais sur la table basse, tout en grignotant un des cookies. Hum... Je posais une main sur l'épaule d'Alice pour la secouer légèrement et la réveiller.

« C'est pas très confortable pour dormir le canapé. » Je souriais un peu en terminant le cookie que j'avais piquer.

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Les runes qui protégeaient ma porte, étaient censés me réveiller si quelqu’un rentrait, mais voila, j’étais perdue dans un sommeil profond et presque alcoolique. Tout était plus calme quand on dormait. Quand je dormais. Il n’y’avait pas de stupides dindes, il n’y’avait pas de cauchemars de fidelités et… Enfin qu’importait. Soudain une chaleur me toucha le bras, et mes cookies disparaissaient, tandis que je me crispais sur la bouteille.

« Nan, ne me vole pas ma boisson, c’est mon seul amour. » Et puis… J’ouvrais un peu les yeux en mieux, pour fixer la jolie blonde qui me secouait, tandis qu’elle finissait un cookie. « Voleuse. » Un clin d’oeil. Un sourire. Et je m’asseyais un peu mieux, posant la bouteille, et le magasine, m’arrangeant les cheveux qui devaient probablement être en archi-desordre et souriant vaguement.

« Tu fuis ? Ou tu viens t’installer? » Un sourire encore, c’était peut être plus fort que moi que de sourire quand je voyais Felicia. Parce qu’elle avait droit à ma tendresse quand les autres avaient de la nonchalance ? Parce qu’il y’avait quelque chose, qui s’tétait tissé entre elle et moi. Quelque chose d’un peu étrange, amis de doux aussi ? Quelque chose de … ? Je ne savais pas trop. Je savais juste que je l’appréciais. Et amusée par moi même je l’attrapais par la cravate et l’entrainais sur le canapé a mes coté. « Même pas un bisous de bonjour ? »

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Je la secouais doucement, pour la réveiller, sans qu'elle pense qu'il se passait quelque chose de grave. J'avais prit les cookies pour déposer la boite sur la table, et j'en mangeais un en attendant qu'elle se réveille.

Je clignais des yeux en l'entendant parler de sa bouteille et je réprimais difficilement un rire. Et puis elle me traita de voleuse a cause du cookie et je lui tirais la langue avant de dire : « Ta faute, fallait pas les laisser traîner. » Oui oui je tutoyais une prof. Mais bon, vu notre relation hein, j'avais le droit.

« Oh je ne sais pas, peut être que je devrais te laisser avec ton seul amour. » Répondis-je en désignant sa bouteille. Je me mordillais la lèvre pour ne pas rire (par contre la joueuse elle rit). « Qu'est-ce que je devrais fuir au fait ? Quant à m'installer, quand tu veux. »

Je savais bien que je jouais a un jeu dangereux, mais pour tout dire je m'en fichais. Je me laissais attraper et entraîner sur le canapé, sans protester. Je souriais a cause de ce qu'elle me demandait et je l'embrassais légèrement avant de reculer en souriant.

« Comme ça ? » Demandais-je d'un ton joueur.

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Peu à peu l’eveil, le manque des cookies et les plaisanteries. Felicia se moquait vaguement de moi tout en tentant de ne pas rire, ça se voyait à sa mine amusée, à la lueur dans ses yeux, et je devais avouer que ça me plaisait. C’était agréable de la voir, ( et de l’avoir ) la pret de moi, après une sieste épuisée. ( qui a dit sieste éthylique ? ) Alors je plaisantais un peu. Forcement. Toujours. J’étais comme ça après tout et il en faudrait beaucoup pour que je ne change.

« Hmmm, je sais pas, peut être que je te prefere à ma bouteille. C’est à voir. » Et d’un sourire je l’entrainais vers moi. « Et j’sais pas, fuir les moches de ton dortoir non ? » Petit moment taquin. Comme toujours, je ne répondais pas vraiment à l’idée de son installation. Ca passerait mal. Oh, ce n’était pas comme si elle ne passait pas déjà pas mal de temps avec moi, mais disons que Dumbledore risquait de ne pas apprécier que j’ai une élève qui dorme avec moi officiellement, et puis… D’autres personnes pouvaient ne pas aimer n’est ce pas ? Mouais bref.

En tout cas, j’avais eu mon bisous, ou plutôt mon baiser, et je me fendais d’un grand sourire, avant de me rapprocher un peu plus d’elle, pour l’embrasser moins légèrement. « Ou plutôt comme ça. » Doucement je tirais sur sa cravate, pour l’embêter et la maintenir contre moi. « Tu m’as manquée. Un peu. » Un clin d’oeil, et je passais ma main libre dans ses cheveux pour les caresser doucement, distraitement. « Tu as des choses à me raconter. S’passe quoi dans ta vie ? » Et surtout… C’est quoi cette histoire de fiançailles… mais elle allait me le dire seule n’est ce pas ?

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Je me moquais un peu, pas méchamment, évidement. En plus c'était quand même mignon. Mais ça je devrais peut être éviter de le dire ? Bah. Pour l'instant elle me disait qu'elle me préférait peut être a sa bouteille et que c'était à voir. « Ce serait vexant si tu préférais ta bouteille a moi. » Répondis-je d'un faussement sérieux, en souriant.

Et puis elle parlait de la fuite, des moches de mon dortoir et là évidement je ne réussi pas a me retenir et je me mis a rire un peu. Les moches de mon dortoir. « Ce serait une bonne raison de fuir, oui. »

Bon certes l'installation c'était pas vraiment sérieux, les autres profs le découvriraient, Dumbledore serait au courant, il savait tout celui là. A se demander comment il faisait. Oh, bah oui bien sûr, les elfes de maisons, il se servait des elfes de maisons comme d'espion. C'était l'évidence même, ahem. Bon bon un peu de sérieux hein.

Je souriais alors qu'elle m'embrassais moins légèrement et je la laissais tirer sur ma cravate sans protester, me calant contre elle.

« Juste un peu ? » Demandais-je quand elle me dit que je lui avait manqué. Des choses a lui raconter... Oh oui j'en avais. Je soupirais en fermant les yeux, posant ma tête contre son épaules.

« Ma mère a décidé qu'il était temps que je sois fiancée. » Marmonnais-je, ça me plaisait pas tellement cette idée, mais fallait faire avec. « Et elle voudrait que j'abandonne le dessin. » Et ça c'était beaucoup plus grave a mon sens.

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Bien sur que Feli se moquait de moi, ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait me voir dans cet état… Bon okay, on pouvait me voir dans cet état presque tous les jours mais ce n’était pas une raison. Quoi qu’il en soit c’était plutôt amusant de parler avec elle, de profiter d’un moment tranquille avec Felicia, sans qu’elle ne … Enfin, d’un moment ou nous étions toutes les deux sans forcement nous monter dessus. Pas que je n’ai des tendances qui me faisaient me jeter dans la reproduction effrénée comme un lapin, mais voila. Non, profiter de simples moment de tendresse aussi, c’était agréable. Et plaisanter un peu, c’était mieux. « Je te prèfere à beaucoup de choses et de personnes, je suppose que ma bouteille en fait partie. » Et ça, au milieu de toutes les plaisanteries, c’était le plus proche d’une déclaration honete que je pouvais lui faire. Je l’aim… l’appréciais assez. J’aimais quand elle était la. Quand elle était contre moi - même habillée - quand nous passions du temps ensemble. J’aimais la couleur de ses yeux, et ses longs cheveux blonds dans les quels j’emmelais mes doigts parfois. Mais je ne l’aimais pas ? Parce que je n’aimais personne n’est ce pas ? C’était bien de s’en convaincre. On disait quoi donc ?

La fuite. L’installation. Si tout cela était possible ce serait tellement mieux…. Mais malheureusement… Je soupirais un peu. « Tu es la bienvenue ici à chaque fois que tu en aura besoin. » C’était presque trop sérieux, alors je rajoutais doucement, sourire aux lèvres « je sais ce que c’est que d’avoir a regarder trop de mouchetés, ici au moins, il n’y’a que du beau. » Dont moi. Assurement. Et tant pis si quelqu’un nous espionnait par le biais de ses elfes de maisons… De toute façon Dumbledore devait déjà le savoir j’en étais quasiment sure.

Puis amusée toujours, je tirais Felicia contre moi, en l’embrassant doucement, en la taquinant sur le fait qu’elle m’ait un peu manquée… « Humm… Un tout petit peu. » Un nouveau baiser de ma part, je caressais doucement sa joue. « Ou peut être beaucoup qui sait; je suis tellement demandée que j’ai rarement le temps de penser n’est ce pas ? » … A quoi est ce que je jouais ? La rendre jalouse ? C’était une mauvaise Alice… Ouais, mais j’étais pas connue pour mes bonnes idées en fait. Enfin si. Mais c’était une autre histoire.

Non, il y’avait plus important à parler… Ses fiançailles, et … Son dessin ? Je reculais un peu, la regardant avec incompréhension… ? « Et genre ça a l’air de te déranger d’avantage d’abandonner le dessin que de te fiancer… ? C’qui ? » Non je n’étais pas jalouse. Et je savais que le dessin ça comptait beaucoup pour elle, autant que l’écriture pour moi peut être… Mais si elle se fiançait ça … égoïstement ça voudrait dire qu’elle n’était plus à moi. C’était quoi cette jalousie Alice ? Non, c’était rien. J’étais pas jalouse….

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Je restais silencieuse un moment après qu'elle m'ait dit qu'elle me préférait à beaucoup de choses et de personnes. Ce genre de déclaration était juste la chose a dire pour que je me fasse des films. « Tant mieux. » Répondis-je en souriant légèrement.

Je ne devais pas me faire de film, elle n'était pas amoureuse de moi, n'est-ce pas ? Enfin j'en savais rien, de toute façon j'étais un peu perdue avec ce que je ressentais. On parlait de la fuite, de l'installation, tout ça. Et je souriais a nouveau alors qu'elle me disait que j'étais la bienvenue à chaque fois que j'en aurais besoin. Ce qu'elle rajouta ensuite me fit rire. « C'est pas bien de se vanter comme ça. » Dis-je en l'embrassant sur la joue, un peu vers le coin des lèvres, non mais je la connaissais maintenant hein.

Juste un petit peu ? J'haussais un sourcil alors qu'elle reprenait la parole, après m'avoir embrassée. Ou beaucoup. Tellement demandée hein. Je fis la moue en grommelant un peu, et je croisais les bras. « Pfeuh... si je connais les noms ça arrêtera vite. » Oups. C'était un peu possessif ça, non ? Je marmonnais un peu, que c'était pas ce que je voulais dire et je détournais le regard.

Et sinon quoi ? Mes fiançailles. Et le fait que ma mère voulait que j'arrête de dessiner. J'haussais un peu les épaules. « Disons que mes fiançailles, je m'en fiche un peu, c'est pas ça qui va m'empêcher de faire ce que je veux. C'est Aaron. »

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Je n’avais pas l’habitude de faire des déclarations aux gens, et Felicia était un cas a part. Je ne savais pas pourquoi elle. Je ne voulais pas que ce soit elle. C’était malsain. Et la fidélité et l’amour étaient des concepts que je ne connaissais pas. Tout ce que je savais… C’était que je me sentais mieux quand elle était la. Et que parfois quand j’étais avec d’autres c’était à elle que je pensais. Ouais. Mais voila, c’était bizarre et perturbant, alors je préférais en rire. Ma bouteille. Mes amants… Mes conquêtes, et quelques plaisanteries. Bien sur, elle était toujours la bienvenue ici, bien sur j’étais toujours la même vieille Alice qui se vantait et son baiser sur ma joue me fit sourire et un peu frissonner. « Est ce que c’est se vanter quand on dit la vérité? » Un clin d’oeil de ma part, et je m’installais un peu mieux après l’avoir embrassée.

C’était amusant de plaisanter avec elle. Ça me faisait me sentir jeune - et je n’étais de toute façon pas vieille - et je devais avouer que sa réaction presque jalouse me fit sourire. « Possessive M’z’elle Andrews. Qu’est ce que je vais faire de toi ? » Un sourire des plus entendu, et je déposais un baiser dans son cou, tout en caressant un peu sa joue…. Le tout, avant de me reculer pour parler de choses plus sérieuses.

Oui. J’avais entendu parler de ses fiançailles et franchement ça ne me plaisait pas. Et sa réaction, ne me plaisait pas non plus. Rembrandt… Le frère de Salem. Le gars dont Luk m’avait parlé l’autre jour… Je marquais un temps d’arrêt avant de reprendre en fixant le vide. « Et si moi ça me dérange ? » C’était une question stupide. Je n’avais aucun droit sur elle…. Aucun privilèges… On réchauffait mon lit ensemble c’était tout. Ouais. C’était tout non ? .

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J'aimais beaucoup Alice, j'aimais beaucoup les moments passé avec elle, les moments comme celui-ci et les autres, ceux moins calme si vous voyez ce que je veux dire. C'était un peu perturbant parfois, parce que je n'étais pas très sûre de ce que je ressentais. De toute façon, c'était trop tard. A trop joué avec le feu on se brûle. Là ce n'était que trop vrai. Est-ce que c'est se vanter quand on dit la vérité ? Hum... J'esquissais un sourire en coin, un peu taquin, avant de dire : « Peut être, qui sait. »

Je devais avoir l'air un peu possessive et un peu jalouse, a dire que si je connaissais les noms ça s’arrêterait vite. Ce qu'elle me dit me fit sourire et je frissonnais légèrement au baiser dans mon cou. « Ce que tu veux. » Moui, certes, c'était un peu facile de répondre ça hein ? Et ça pouvait ressembler a une proposition sous entendue.

Mais elle aborda un sujet plus sérieux. Un sujet qui ne me plaisait pas forcément, mais je faisais avec. Je clignais des yeux alors qu'elle me demandait « et si moi ça me dérange ? », je la fixais un instant sans trop savoir quoi dire.

« Euh... je... » Je soupirais un peu et je passais une main dans mes cheveux. « Et ça te dérange ? » Demandais-je finalement avant de l'embrasser chastement sur la joue.

« Tu sais, j'ai pas vraiment le choix malheureusement. Je n'ose pas imaginer la réaction de ma mère si je lui disais que je ne suis pas d'accord. » Aucun doute, ça ne se finirait pas bien. Dans le meilleur des cas une engueulade et quelques doloris, dans le moyennement pire des cas je serais reniée, et dans le pire des cas... hum... mieux valait ne pas y penser en fait.

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Passer du temps avec Felicia c’était forcement passer du bon temps. Il fallait juste que j’évite de trop penser. Parce que bon, forcement…. Je pensais à pas mal de choses, et je devenais un peu… comment dire ? Bah, bizarre. Mm’ soit. Je préférais plaisanter un peu avec elle. Quelques propositions. Quelques sous entendus. Le cycle de nos rencontres.

« Je pense avoir une idée de ce que je pourrais faire de toi. » Un petit mordillement de lèvre et je tirais un peu sur le haut de sa tunique pour glisser une main dans son cou, et le caresser doucement. ( le cou, je ne parle pas de Feli au masculin. )

Mais voila, déjà j’en arrivais a quelque chose de beaucoup plus sérieux. Le mariage annoncé de Félicia. Je … Je n’arrivais pas à me dire que. Non en fait je n’arrivais pas à bien penser quand je songeais à Feli comme ça. Elle déréglait assez mes sens. Elle me perturbait plutôt ? Et cette histoire de mariage ça me hérissait les poils. Non, je ne savais pas vraiment comment prendre tout ça. Grognement de ma part.

« Peut être. Qu’est ce que ça ferait si ça me dérange hein? » Moment de sensibilité. Moment d’honeteté. Je retrouvais bien vite le sourire et je poussais Feli de manière a ce qu’elle soit couchée complètement sur le canapé. « Non ça ne me dérange pas « Mensonge. Un baiser de ma part. « Ne parlons plus de ça, les nuits sont bien courtes tu sais. » Non vraiment, évitons de parler, ça n’ammenait que des emmerdes.

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Elle pensait avoir une idée de ce qu'elle pourrait faire de moi ? J'haussais un sourcil en souriant légèrement, je la laissais faire, sans protester.

Et puis notre discussion porta sur un sujet sérieux. Mes fiançailles. Ça ne semblait pas lui plaire. Quant à moi je devais bien faire avec et je ne pouvais pas dire non, ça risquait d'avoir de trop grave conséquences. Qu'est-ce que ça ferait si ça la dérangeait ? Je restais silencieuse, malheureusement ça ne changerait rien... Parce que je ne savais pas comment je pourrais échapper a ce mariage, sauf si je m'enfuyais. « Je... ne sais pas... » Soufflais-je.

Elle me poussa de façon a ce que je sois couchée sur le canapé, je glissais une main sur sa nuque et je la caressait un peu. « Tu es sûre ? » Demandais-je alors qu'elle me disait que ça ne la dérangeait pas. Ne plus parler de ça ? Hum...

« D'accord, si tu veux. » Je lui caressais la nuque et je l'embrassais légèrement. « On fait ce que tu voudras. » Ajoutais-je avec un sourire.

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Je pouvais passer des années à prétendre que les choses allaient bien. Je pouvais passer des heures à mentir. A me cacher la vérité. Mais ce n’étaient pas des mensonges, car tout allait bien n’est ce pas ? Tout allait tellement bien dans ma vie. J’étais une célébrité. J’avais la gloire. L’argent. Les fans qui m’aimaient. J’avais tant de choses et si peu à la fois ? Un soupir me prit, et je mentais encore. Ca ne me dérangeait pas. Felicia n’était qu’une élève. Une fois sortie de Poudlard, elle m’oublierait, comme d’autres. Felicia n’était qu’une fille parmi tant d’autres. Elle ne comptait pas plus que ça. Elle n’était pas plus belle. Elle ne faisait pas battre mon cœur plus fort quand je la voyais. Et je ne rêvais pas parfois que je partais avec elle dans une autre vie ? Je ne regrettais rien. Tout allait pour le mieux. Ce n’était qu’un moment. Qu’un peu de tendresse. Ce n’était que… Ca n’avait pas d’importance. Le mensonge était la.

Et de toute façon, elle ne pouvait rien y faire. Elle avait 17 ans, des parents, et pas tout le monde refusait les mariages arrangés. Et pas tous les enfants fuguaient. Et pas tous les enfants s’eloignaient par dépit ? Ou par envie.

Ça ne me dérangeait pas. Et même si c’était faux, c’était quand même dit. Mais ce n’était pas faux n’est ce pas ? « Pourquoi je mentirais ? Ça n’a aucune raison de me déranger, tu es grande et petite à la fois. C’est ta vie Félicia. Pas la mienne. » Tu ne fais que passer. Et peut être que j’aimerais que tu reste. Mais ça… C’est peut être un mensonge aussi ?

Non. J’oubliais. Il fallait oublier, et je me couchais sur elle, sur ce canapé qui la connaissait tant. – Qui en connaissait d’autres. - « Ce que je veux ? Tout ce que je veux ? » Un baiser délicat, et je glissais mes doigts sur son cou, sur sa clavicule. « Si c’est tout ce que je désire on devrait peut être changer de lieu demoiselle. J’ai un lit qui n’attend que nous. »

C’était peut être direct. Mais ça, c’était la vérité.

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Je n'étais pas amoureuse. Je l'aimais beaucoup, c'était juste ça. J'appréciais énormément les moment que je passais avec elle. Je n'avais pas juré fidélité et elle non plus. Mais c'était étrange ce soir, comme si... malgré ce qu'elle disait ça lui posait un problème cette histoire de fiançailles.

Je n'étais pas amoureuse. Non. Je ne pouvais pas être amoureuse. Il n'y avait pas de sentiment, a la fin de cette année je quitterais Poudlard, je trouverais un emploi en rapport avec le dessin et je ne la reverrais plus. Parce qu'on ne s’attend a ce qu'une ancienne élève revoie une de ses professeurs.

Elle me dit que ça n'avait aucune raison de la déranger. Que c'était ma vie, pas la sienne. « Tu as raison. » Soufflais-je, oui c'était ma vie... Mais je voulais faire partie de sa vie a elle, pas juste comme une élève avec qui elle couchait de temps en temps. Disons plutôt souvent.

Je me laissait allongé sur le canapé, une main sur sa nuque. En lui disant qu'on ferait ce qu'elle voudrait. J’acquiesçais quand elle demanda confirmation. Deux fois. Et je souriais. « Oui, tout. » Confirmais-je. Fais moi oublier que ma vie n'est pas si géniale qu'il n'y parait, fais moi oublier cette histoire de fiançailles, fais moi oublier tout ce qui n'est pas toi.

« Intéressant, qu'est-ce qu'on attend pour y aller ? » Demandais-je, signifiant que j'étais parfaitement d'accord. Mais je ne pouvais pas me lever, donc j'attendais qu'elle se lève d'abord, pour la suivre. Même si je connaissais les lieux par cœur.

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JNos vies étaient bien trop différentes pour que l’on puisse s’osmoser. Bon, du coup, on s’osmosait de différentes manières mais ça c’était bien une autre histoire n’est ce pas ? Hmm. Oh, en fait c’était la seule histoire qui comptait. Felicia et moi avions des relations sexuelles, et c’était les seules relations que l’on se permettait d’avoir. Elle n’était pas à moi. Je ne lui avais pas promis monts et merveilles. Juste la clé de mon bureau quand elle voulait s’envoyer en l’air. C’était… mieux comme ça. Pas d’attaches. - Bien que les attaches genre menottes, rubans, tout ça, ça pouvait être amusant - ….

Mrr. Pour l’heure, il suffisait d’oublier tout le reste. Et de ne se concentrer que sur nous. Parce qu’ainsi. J’oubliais que je mentais. Que je lui mentais. J’oubliais que ça ne me plaisait pas qu’elle se fiance à Rembrandt. J’oubliais presque plein de choses.

« Viens. » Je n’attendais plus. Je me levais. Je l’entrainais avec moi vers ma chambre, une porte dérobée dans le bureau; un lit plus que confortable, avec des livres et des vieilles affiches partout. Des disques moldus; des parchemins ouverts, plein de choses qui étaient si moi, et ma guitare dans un coin de la pièce. « Je suis ravie que tu sois venue ce soir. »

Je me convaincs de ça. Je ne me dis pas que c’est peut être la derniere fois. Ou le début des dernières fois. Je ne me dis pas que c’est fini après ça ? Que fiancée elle ne pourra plus. Je ne me dis plus que… « Ce soir tu es a moi. » Et sans vraiment trop de ménagement je commence à enlever son haut en déposant des baisers sur sa nuque.

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Je voulais juste oublier tout ce qui n'était pas Alice. La pression familiale, ce que Luka m'avait dit, Aaron, les cours, mes dessins. Tout. J'avais juste envie, de rêver un peu, d'imaginer que ce n'était pas juste une histoire de sexe entre nous. Qu'il était possible qu'il y ait plus que ça. Oh bien sûr je ne me faisait pas d'illusion, ce qu'elle disait le confirmait non ? Mais j'avais bien le droit de rêver un peu.

Un simple « Viens » conclus la discussion sur « aller rejoindre son lit », ce qui était plus confortable qu'un canapé. Je me laissais entraîner sans protester, jetant a peine un coup d’œil a sa chambre, je connaissais déjà. Ce n'était pas la première fois que je venais. Et j’espérais que ce ne serait pas la dernière. « Ça me fait plaisir de le savoir. » Je souriais doucement.

Je n'avais pas envie d'arrêter tout ça, que ça se termine. Ce soir j'étais à elle ? Je souriais a nouveau. « Rien qu'à toi. » Soufflais-je, frissonnant légèrement a cause des baisers et de la légère brusquerie a enlever mon haut. « Tu es pressée ? » Demandais-je d'un ton légèrement amusé, en passant mes bras autour de son cou pour l'attiré un peu plus contre moi. Enfin je disais ça, mais je n'étais pas vraiment mieux.

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J’étais une fille sans coeur qui en avait peut être un et qui refusait d’accepter qu’il puisse même exister. J’étais la prof relax. La fille cool. J’étais cette femme que l’on enviait parfois et qui… comment dire ? Enfin, ce n’était pas important. J’étais juste moi. Alice Hudson, dans ma petite vie peinarde, et je n’aurais pas voulu qu’elle soit dérangée par le départ de Félicia. Je l’aimais ? Non, bien sur que je ne l’aimais pas. Comment aurais-je pu aimer ? Ca ne m’était pas arrivé depuis vingt ans au moins, comment aurais-je pu aimer ? Surtout pas cette fille, cette élève dont le sourire me faisait chaud aux joues. L’amour ? J’savais pas ce que c’était. Juste que c’était quelque chose de mal qui venait avec la fidélité. Je ne savais pas faire. Je n’avais pas envie. Et si il y’avait bien des filles qui partageaient mon lit, ça ne voulait pas dire qu’elle n’était pas la bienvenue toujours ? Pourquoi se compliquer la tête.

J’aurais juste voulu qu’elle soit a moi tout le temps. Rembrandt était … Je le détestais maintenant. Je ne voulais plus en entendre parler. Même pas de sa soeur. J’étais jalouse ? Et je ne savais même pas ce que ça faisait. Je ne savais même pas pourquoi je l’étais. Tout ce que je savais c’était que je n’aimais pas cette situation. Mais que le dire aurait tout rendu trop vrai. Je soupirais.

« Rien qu’a moi. » J’aurais aimé que ça soit toujours ça. Mais ça n’était pas réciproque. Je ne savais pas comment faire. Est ce que ça lui suffisait qu’un morceau de mon coeur ne soit qu’a elle, tandis que mon corps était en libre service ? J’arquais un vague sourcil. Je souriais. Son haut était tombé par terre et la chambre s’offrait à nous. Elle m’attirait vers elle. Pressée moi ? Je souriais. Simuler que tout allait bien ? Je lui mordais doucement la lèvre avant de l’embrasser. « Comment ne pas être pressée quand tu es la? » Charmeuse. Plaisantine. « Viens la. » et d’un geste joueur je nous faisais tomber sur le lit.

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Bureau d'Alice × Mardi soir

Non je n'étais pas amoureuse, je n'étais pas non plus jalouse, et je n'étais pas non plus possessive. Ou peut être un peu en fait. Humph. C'était agaçant. Et je préférais ne pas penser a ça, je préférais ne penser a rien d'autre qu'à Alice. Oublier tout le reste, pour faire comme s'il ne se passait rien de grave ou d'important, faire comme si tout allait bien. J'aurais aimé pouvoir rester là toujours, rester avec elle, ne pas devoir épouser Aaron.

Ne plus penser a ça. Rien qu'à elle. Oh ça ne me dérangerait pas. « Oui. » Soufflais-je pour confirmer. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire on était dans sa chambre, et mon haut se retrouvait au sol. J'étais donc devant Alice, vêtue de ma jupe d'uniforme, sans haut, donc en soutiens gorge. Je lui demandais si elle était pressée, avant de l'attiré contre moi, en l'embrassant. Sa réponse me fis sourire. « Oh... ça me plaît. »

Et finalement je me retrouvais sur le lit avec elle, j'esquissais un sourire et je glissais mes mains sous son haut, je remontais doucement mes mains, en profitant pour caresser sa peau, et aussi faire remonter son haut par la même occasion. « Moi aussi je suis pressée. » Avouais-je en déposant un baiser dans son cou.

FELICIA & ALICE

BUREAU D'ALICE - MARDI 21H

Cette situation était des plus plaisantes et déplaisantes a la fois. Mais tant que Felicia était la, on allait essayer d’oublier tout le reste n’est ce pas ? C’était ce qu’il fallait faire, j’étais plutôt bonne pour faire ça. Oublier. M’en foutre. Tout envoyer bouler ? Aaron, finirait bien par se trouver une dinde, et il foutrait la paix à Felicia, je verrais avec Kennedy peut être ? Peut être. Je m’en fichais. Non non non. J’y pensais plus !

Et tendent ! La chambre était à nous. Felicia était a moi. Rien d’autre n’avait d’importance dans la soirée que nos deux corps ? Nos deux présences. Oui, ne parlons pas des esprits nous savions très bien que nous n’étions pas venus la pour parler de Nietzsche ou de Descartes. Ni pour jouer au Scrabble d’ailleurs. Et elle était plutôt sexy comme ça, alors je souriais, et je débarrassais de quelques vêtements, avant que nous ne tombions sur le lit. Mon lit. Elle avait l’air heureuse ici.

« Et peut être que ça me plait aussi. » Assurément en fait. Un baiser, et le haut - le mien - qui s’enlevait vite, qu’elle remontait du moins. Elle s’y prenait bien… Moi ? Je bougeais un petit peu, pour qu’elle puisse enlever ce haut, et je penchais la tête en arrière pour lui donner plus grand angle d’action. Ainsi, elle pouvait faire ce qu’elle voulait, et … je souriais a ses baisers. Elle était… Douce. Si douce. Je ne voulais pas la partager en fait.

il y'a mourir dans je t'aime, il y'a je ne vois plus que toi...
Alice et Félicia

Bureau d'Alice × Mardi soir

Ne penser qu'à moi, et a elle. Pour l'instant c'était ça l'important. Les autres je m'en fichais. Enfin presque. Mais pour l'instant je m'en fichais. Tout ce que je voulais c'était rester là, dans ses bras, contre elle, être avec elle. Il y a des choses que j'aurais aimé lui dire, mais que je ne lui dirais pas. Parce que je ne pouvais pas. Parce que je ne voulais pas gâcher tout ça.

Et je me retrouvais sur le lit, avec elle, je souriais. J'étais bien là. J'étais heureuse. Peut être un peu pressée. Mais je voulais qu'elle me fasse vraiment oublier tout ce qui n'était pas elle. Pour l'instant je l'embrassais dans le cou, laissant glisser mes mains sur sa peau, faisant remonter son haut, que je lui enlevais finalement.

Je souriais doucement et je la poussais doucement a s'allonger sur le lit, puis je me glissais sur elle en l'embrassant légèrement, tendrement... presque amoureusement... ? Non. Juste tendrement. Déposant un baiser sur sa mâchoire, puis dans son cou, je me collais a elle. J'étais bien là comme ça.

Hj:

FELICIA & ALICE

BUREAU D'ALICE - MARDI 21H

Finalement parfois il ne suffisait plus de parler, il suffisait de se taire et de laisser filer le monde. C’était le mieux. Alors je laissais Feli prendre un peu la dominance des actions. Je la laissais m’embrasser. Me déshabiller. Nous étions humaines. Nous étions des créatures de plaisir. Nous étions faibles et fragiles face à l’intensité du monde. Et surtout… Nous étions la, pleines de désirs l’une pour l’autre. Alors je la laissais faire. Je ne dirais rien de plus. Elle allait épouser Aaron, et ce soir serait peut être notre derniere soirée à deux. Je ne ferais aucun commentaire. Je la regarderais partir comme elles partaient toutes, à chaque fois. Et je resterais la, sur le bas coté comme un chien qui regarde passer les trains. Quelque chose dans le genre. Ca n’avait pas d’importance. Rien n’avait d’importance. La vie n’était qu’un jeu, et nous n’étions que des pions qui sortions, rentrions, de temps en temps…. Ca ne servait à rien de se morfondre.

Je tombais sur le lit, et d’un geste plus doux je répondais à son baiser amoureux. Il n’y’avait pas d’autres mots. Ma main caressait sa joue, et je me retrouvais perdue face à l’immensité de ses yeux. Tout s’écroulait quand je la regardais. Je me sentais… Faible. Differente ? J’aurais du la chasser. La mettre dehors. Lui dire de dégager que je ne voulais plus jamais la voir. Mais non… Non. Je ne le pouvais pas. Je n’y arrivais pas.

Et tandis que je serrais mes bras dans son dos, je nous faisais bouger un peu dans le lit, jusqu’a rabattre sur nous une couette. C’était stupide. C’était le genre d’action qu’on faisait avec la personne que l’on aimait, pas avec un éventuel coup d’un soir qui se reproduisait tous les soirs ? Mais … je ne savais meme plus si je la désirais ou si je désirais juste dormir dans ses bras. Alors je fermais les yeux, et je l’embrassais, en commençant à mon tour a enlever ses vêtements.

il y'a mourir dans je t'aime, il y'a je ne vois plus que toi...
Alice et Félicia

Bureau d'Alice × Mardi soir

Là j'oubliais tout ce qui n'était pas elle, j'étais juste bien, je n'avais pas envie de partie, je n'avais pas envie que ça s'arrête. J'avais envie de rester avec elle, toujours. J'avais tellement envie de rester avec elle, pourquoi est-ce qu'on m'obligeait a faire quelque chose que je ne voulais pas faire. Oh et lui tant pis, ça n'avait pas d'importance pour l'instant, ce qui comptait c'était elle et moi, ce qu'on allait faire. On était sur son lit, a moitié nues, et je l'embrassais tendrement et presque amoureusement. Peut être que je l'aimais en fait, mais pour l'instant je ne voulais absolument pas penser à ça.

Je frissonnais un peu en sentant ses bras autour de moi, puis elle nous fit bouger, rabattant la couette sur nous. Je fermais les yeux et je me laissais aller contre elle. Je prolongeais le baiser, glissant mes mains sur son dos, j'avais envie de détacher son soutiens gorge, d'ailleurs je commençais a le faire. « Alice... » Soufflais-je, je déposais un baiser sur sa mâchoire, puis sur sa gorge et plus bas encore. J'avais beau avoir commencer a parler, je ne savais pas quoi dire, et je restais donc silencieuse pour l'instant.

Hj:

FELICIA & ALICE

BUREAU D'ALICE - MARDI 21H

« Je… » Il y'avait des choses à dire. Des choses que je ne dirais pas. Parce que je ne les ressentais pas. C'étiat plus facile de ne pas ressentir de toute façon. C'était plus facile de… C'était plus facile d'être ce que j'étais. Point. N'epiloguons pas. Je n'avais pas envie d'en dire d'avantage de toute façon. Et soit. La couette était rabattue sur nous de façon romantique. Oui, j'avais envie d'envoyer des etoiles avec mes yeux quand je la regardais, et non, je ne voulais pas qu'elle épouse Rembrandt. Mais soit. Ca ne voulait pas dire que je l'aimais. Je voulais juste qu'elle soit à moi. Point. Fin de l'histoire. Elle cependant elle avait l'air de vouloir parler et je la fixais presqu'amoureusement, alors qu'elle m'embrassait, alors qu'elle deposait des baisers sur mon corps. « Oui ? » Je me doutais peut être que je n'aurais jamais de réponse, mais… La question meritait d'être posée. Insistée peut être. Même si j'avais peur de ce qu'elle pouvait dire.

Je n'avais en revanche pas peur de … La suite des evenements, et elle se passa… Comme on s'y attendait !

- • Elipse • -

Des heures plus tard, je regardais Felicia avec un regard d'adoration, et blottit contre elle sous la couette, je caressais son dos nu. Il y'avait tant de choses que je voulais dire mais… Tant de choses que je n'osais pas. Parce que je…. Oh tant pis. Qu'importait.

« Et je suppose que tu va aller au bal avec Rembrandt ? » Le meilleur moyen de tout casser n'est ce pas Alice ?

il y'a mourir dans je t'aime, il y'a je ne vois plus que toi...
Alice et Félicia

Bureau d'Alice × Mardi soir

J'aurais voulu lui dire des centaines de choses, lui dire des centaines de mots tendres, lui faire des centaines de promesses. J'aurais voulu tellement de choses, mais je préférais profiter de l'instant présent. Peut être qu'un jour j'oserais. Peut être qui sait. Nous étions sous la couette. Et j'étais bien là, dans ses bras. J'étais bien là, dans ce lit. Je me sentais à ma place. J'avais murmurer son prénom, comme si je voulais lui dire quelque chose, mais ça n'était pas sortit. Elle me dit « oui ? » et je me mordillais la lèvre. « Je... non rien c'est rien. » murmurais-je. Parce que ce n'était pas le moment d'avoir une discussion, parce que finalement, je n'avait pas envie de parler.

Je réussi a lui faire oublier ces quelques mots, par un baiser et quelques caresses. Qui furent suivies par... ça, ça ne regarde que nous.

- • Elipse • -
J'étais blottie contre elle, dans ses bras, sous la couette. Elle me caressait le dos et j'avais les yeux fermer. Mais je ne dormais pas. Pas encore. Peut être que je somnolais vaguement. Elle commença a parler et un nom fit tilt. Rembrandt. Humph. Je rouvris les yeux et je grommelais un peu. Elle avait dit le mot « bal » aussi. Ah. Hum.

« Laisse le où il est celui-là. » Marmonnais-je. Oui bon, j'aimais bien Aaron, c'était un ami. Rien de plus. J'y pouvais rien si ma mère et ses parents avaient décidé de nous fiancés. J'avais rien demander. « J'sais pas. J'sais même pas si j'ai envie d'y aller a ce bal. » Dis-je finalement.

FELICIA & ALICE

BUREAU D'ALICE - MARDI 21H

C'était en somnolant un peu que je parlais avec Felicia de quelque chose qui me perturbait un peu. Peut être parce que je ne savais pas tenir ma langue quand j'étais sobre, ce qui était l'inverse de la plupart des gens, mais …. Être alcoolisée c'était bien pour moi. Et pour les gens qui m'entouraient. Franchement. Promis. N'en parlons plus. On disait quoi ? Ah oui. J'avais evoqué une question. Quelque chose. La reponse ne tarda pas. Je grognais un peu en me tournant légerement. Histoire qu'elle ne voit plus ma tête.

« C'est ton futur mari, si je le laissais où il devrait être ca serait avec toi et je n'ai pas vraiment envie. » Non vraiment, au moins quand j'avais bu on pouvait blamer l'alcool. La c'était tout autre chose. Je soupirais un peu, et je me mordais la lèvre. Parlons du bal, ça serait probablement mieux. Ou pire.

« Viens y avec moi. » Je me retournais vers elle et je la fixais un peu, une lueur de défi dans le regard. Elle refuserait. Et j'aurais du ne même pas penser à cette question mais voila c'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas je… J'étais conne. Mais ça serait un choc. De la provocation. Ca serait parfait. Et je montrerais au monde entier qu'elle était a moi.