Ft. Félicia. + il y'a mourir dans je t'aime, il y'a je ne vois plus que toi...

il y'a mourir dans je t'aime, il y'a je ne vois plus que toi...
Alice et Félicia

Bureau d'Alice × Mardi soir

Je voulais juste oublier tout ce qui n'était pas Alice. La pression familiale, ce que Luka m'avait dit, Aaron, les cours, mes dessins. Tout. J'avais juste envie, de rêver un peu, d'imaginer que ce n'était pas juste une histoire de sexe entre nous. Qu'il était possible qu'il y ait plus que ça. Oh bien sûr je ne me faisait pas d'illusion, ce qu'elle disait le confirmait non ? Mais j'avais bien le droit de rêver un peu.

Un simple « Viens » conclus la discussion sur « aller rejoindre son lit », ce qui était plus confortable qu'un canapé. Je me laissais entraîner sans protester, jetant a peine un coup d’œil a sa chambre, je connaissais déjà. Ce n'était pas la première fois que je venais. Et j’espérais que ce ne serait pas la dernière. « Ça me fait plaisir de le savoir. » Je souriais doucement.

Je n'avais pas envie d'arrêter tout ça, que ça se termine. Ce soir j'étais à elle ? Je souriais a nouveau. « Rien qu'à toi. » Soufflais-je, frissonnant légèrement a cause des baisers et de la légère brusquerie a enlever mon haut. « Tu es pressée ? » Demandais-je d'un ton légèrement amusé, en passant mes bras autour de son cou pour l'attiré un peu plus contre moi. Enfin je disais ça, mais je n'étais pas vraiment mieux.

FELICIA & ALICE

BUREAU D'ALICE - MARDI 21H

J’étais une fille sans coeur qui en avait peut être un et qui refusait d’accepter qu’il puisse même exister. J’étais la prof relax. La fille cool. J’étais cette femme que l’on enviait parfois et qui… comment dire ? Enfin, ce n’était pas important. J’étais juste moi. Alice Hudson, dans ma petite vie peinarde, et je n’aurais pas voulu qu’elle soit dérangée par le départ de Félicia. Je l’aimais ? Non, bien sur que je ne l’aimais pas. Comment aurais-je pu aimer ? Ca ne m’était pas arrivé depuis vingt ans au moins, comment aurais-je pu aimer ? Surtout pas cette fille, cette élève dont le sourire me faisait chaud aux joues. L’amour ? J’savais pas ce que c’était. Juste que c’était quelque chose de mal qui venait avec la fidélité. Je ne savais pas faire. Je n’avais pas envie. Et si il y’avait bien des filles qui partageaient mon lit, ça ne voulait pas dire qu’elle n’était pas la bienvenue toujours ? Pourquoi se compliquer la tête.

J’aurais juste voulu qu’elle soit a moi tout le temps. Rembrandt était … Je le détestais maintenant. Je ne voulais plus en entendre parler. Même pas de sa soeur. J’étais jalouse ? Et je ne savais même pas ce que ça faisait. Je ne savais même pas pourquoi je l’étais. Tout ce que je savais c’était que je n’aimais pas cette situation. Mais que le dire aurait tout rendu trop vrai. Je soupirais.

« Rien qu’a moi. » J’aurais aimé que ça soit toujours ça. Mais ça n’était pas réciproque. Je ne savais pas comment faire. Est ce que ça lui suffisait qu’un morceau de mon coeur ne soit qu’a elle, tandis que mon corps était en libre service ? J’arquais un vague sourcil. Je souriais. Son haut était tombé par terre et la chambre s’offrait à nous. Elle m’attirait vers elle. Pressée moi ? Je souriais. Simuler que tout allait bien ? Je lui mordais doucement la lèvre avant de l’embrasser. « Comment ne pas être pressée quand tu es la? » Charmeuse. Plaisantine. « Viens la. » et d’un geste joueur je nous faisais tomber sur le lit.

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Alice et Félicia

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Non je n'étais pas amoureuse, je n'étais pas non plus jalouse, et je n'étais pas non plus possessive. Ou peut être un peu en fait. Humph. C'était agaçant. Et je préférais ne pas penser a ça, je préférais ne penser a rien d'autre qu'à Alice. Oublier tout le reste, pour faire comme s'il ne se passait rien de grave ou d'important, faire comme si tout allait bien. J'aurais aimé pouvoir rester là toujours, rester avec elle, ne pas devoir épouser Aaron.

Ne plus penser a ça. Rien qu'à elle. Oh ça ne me dérangerait pas. « Oui. » Soufflais-je pour confirmer. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire on était dans sa chambre, et mon haut se retrouvait au sol. J'étais donc devant Alice, vêtue de ma jupe d'uniforme, sans haut, donc en soutiens gorge. Je lui demandais si elle était pressée, avant de l'attiré contre moi, en l'embrassant. Sa réponse me fis sourire. « Oh... ça me plaît. »

Et finalement je me retrouvais sur le lit avec elle, j'esquissais un sourire et je glissais mes mains sous son haut, je remontais doucement mes mains, en profitant pour caresser sa peau, et aussi faire remonter son haut par la même occasion. « Moi aussi je suis pressée. » Avouais-je en déposant un baiser dans son cou.

FELICIA & ALICE

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Cette situation était des plus plaisantes et déplaisantes a la fois. Mais tant que Felicia était la, on allait essayer d’oublier tout le reste n’est ce pas ? C’était ce qu’il fallait faire, j’étais plutôt bonne pour faire ça. Oublier. M’en foutre. Tout envoyer bouler ? Aaron, finirait bien par se trouver une dinde, et il foutrait la paix à Felicia, je verrais avec Kennedy peut être ? Peut être. Je m’en fichais. Non non non. J’y pensais plus !

Et tendent ! La chambre était à nous. Felicia était a moi. Rien d’autre n’avait d’importance dans la soirée que nos deux corps ? Nos deux présences. Oui, ne parlons pas des esprits nous savions très bien que nous n’étions pas venus la pour parler de Nietzsche ou de Descartes. Ni pour jouer au Scrabble d’ailleurs. Et elle était plutôt sexy comme ça, alors je souriais, et je débarrassais de quelques vêtements, avant que nous ne tombions sur le lit. Mon lit. Elle avait l’air heureuse ici.

« Et peut être que ça me plait aussi. » Assurément en fait. Un baiser, et le haut - le mien - qui s’enlevait vite, qu’elle remontait du moins. Elle s’y prenait bien… Moi ? Je bougeais un petit peu, pour qu’elle puisse enlever ce haut, et je penchais la tête en arrière pour lui donner plus grand angle d’action. Ainsi, elle pouvait faire ce qu’elle voulait, et … je souriais a ses baisers. Elle était… Douce. Si douce. Je ne voulais pas la partager en fait.

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Alice et Félicia

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Ne penser qu'à moi, et a elle. Pour l'instant c'était ça l'important. Les autres je m'en fichais. Enfin presque. Mais pour l'instant je m'en fichais. Tout ce que je voulais c'était rester là, dans ses bras, contre elle, être avec elle. Il y a des choses que j'aurais aimé lui dire, mais que je ne lui dirais pas. Parce que je ne pouvais pas. Parce que je ne voulais pas gâcher tout ça.

Et je me retrouvais sur le lit, avec elle, je souriais. J'étais bien là. J'étais heureuse. Peut être un peu pressée. Mais je voulais qu'elle me fasse vraiment oublier tout ce qui n'était pas elle. Pour l'instant je l'embrassais dans le cou, laissant glisser mes mains sur sa peau, faisant remonter son haut, que je lui enlevais finalement.

Je souriais doucement et je la poussais doucement a s'allonger sur le lit, puis je me glissais sur elle en l'embrassant légèrement, tendrement... presque amoureusement... ? Non. Juste tendrement. Déposant un baiser sur sa mâchoire, puis dans son cou, je me collais a elle. J'étais bien là comme ça.

Hj:

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Finalement parfois il ne suffisait plus de parler, il suffisait de se taire et de laisser filer le monde. C’était le mieux. Alors je laissais Feli prendre un peu la dominance des actions. Je la laissais m’embrasser. Me déshabiller. Nous étions humaines. Nous étions des créatures de plaisir. Nous étions faibles et fragiles face à l’intensité du monde. Et surtout… Nous étions la, pleines de désirs l’une pour l’autre. Alors je la laissais faire. Je ne dirais rien de plus. Elle allait épouser Aaron, et ce soir serait peut être notre derniere soirée à deux. Je ne ferais aucun commentaire. Je la regarderais partir comme elles partaient toutes, à chaque fois. Et je resterais la, sur le bas coté comme un chien qui regarde passer les trains. Quelque chose dans le genre. Ca n’avait pas d’importance. Rien n’avait d’importance. La vie n’était qu’un jeu, et nous n’étions que des pions qui sortions, rentrions, de temps en temps…. Ca ne servait à rien de se morfondre.

Je tombais sur le lit, et d’un geste plus doux je répondais à son baiser amoureux. Il n’y’avait pas d’autres mots. Ma main caressait sa joue, et je me retrouvais perdue face à l’immensité de ses yeux. Tout s’écroulait quand je la regardais. Je me sentais… Faible. Differente ? J’aurais du la chasser. La mettre dehors. Lui dire de dégager que je ne voulais plus jamais la voir. Mais non… Non. Je ne le pouvais pas. Je n’y arrivais pas.

Et tandis que je serrais mes bras dans son dos, je nous faisais bouger un peu dans le lit, jusqu’a rabattre sur nous une couette. C’était stupide. C’était le genre d’action qu’on faisait avec la personne que l’on aimait, pas avec un éventuel coup d’un soir qui se reproduisait tous les soirs ? Mais … je ne savais meme plus si je la désirais ou si je désirais juste dormir dans ses bras. Alors je fermais les yeux, et je l’embrassais, en commençant à mon tour a enlever ses vêtements.

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Là j'oubliais tout ce qui n'était pas elle, j'étais juste bien, je n'avais pas envie de partie, je n'avais pas envie que ça s'arrête. J'avais envie de rester avec elle, toujours. J'avais tellement envie de rester avec elle, pourquoi est-ce qu'on m'obligeait a faire quelque chose que je ne voulais pas faire. Oh et lui tant pis, ça n'avait pas d'importance pour l'instant, ce qui comptait c'était elle et moi, ce qu'on allait faire. On était sur son lit, a moitié nues, et je l'embrassais tendrement et presque amoureusement. Peut être que je l'aimais en fait, mais pour l'instant je ne voulais absolument pas penser à ça.

Je frissonnais un peu en sentant ses bras autour de moi, puis elle nous fit bouger, rabattant la couette sur nous. Je fermais les yeux et je me laissais aller contre elle. Je prolongeais le baiser, glissant mes mains sur son dos, j'avais envie de détacher son soutiens gorge, d'ailleurs je commençais a le faire. « Alice... » Soufflais-je, je déposais un baiser sur sa mâchoire, puis sur sa gorge et plus bas encore. J'avais beau avoir commencer a parler, je ne savais pas quoi dire, et je restais donc silencieuse pour l'instant.

Hj:

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« Je… » Il y'avait des choses à dire. Des choses que je ne dirais pas. Parce que je ne les ressentais pas. C'étiat plus facile de ne pas ressentir de toute façon. C'était plus facile de… C'était plus facile d'être ce que j'étais. Point. N'epiloguons pas. Je n'avais pas envie d'en dire d'avantage de toute façon. Et soit. La couette était rabattue sur nous de façon romantique. Oui, j'avais envie d'envoyer des etoiles avec mes yeux quand je la regardais, et non, je ne voulais pas qu'elle épouse Rembrandt. Mais soit. Ca ne voulait pas dire que je l'aimais. Je voulais juste qu'elle soit à moi. Point. Fin de l'histoire. Elle cependant elle avait l'air de vouloir parler et je la fixais presqu'amoureusement, alors qu'elle m'embrassait, alors qu'elle deposait des baisers sur mon corps. « Oui ? » Je me doutais peut être que je n'aurais jamais de réponse, mais… La question meritait d'être posée. Insistée peut être. Même si j'avais peur de ce qu'elle pouvait dire.

Je n'avais en revanche pas peur de … La suite des evenements, et elle se passa… Comme on s'y attendait !

- • Elipse • -

Des heures plus tard, je regardais Felicia avec un regard d'adoration, et blottit contre elle sous la couette, je caressais son dos nu. Il y'avait tant de choses que je voulais dire mais… Tant de choses que je n'osais pas. Parce que je…. Oh tant pis. Qu'importait.

« Et je suppose que tu va aller au bal avec Rembrandt ? » Le meilleur moyen de tout casser n'est ce pas Alice ?

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J'aurais voulu lui dire des centaines de choses, lui dire des centaines de mots tendres, lui faire des centaines de promesses. J'aurais voulu tellement de choses, mais je préférais profiter de l'instant présent. Peut être qu'un jour j'oserais. Peut être qui sait. Nous étions sous la couette. Et j'étais bien là, dans ses bras. J'étais bien là, dans ce lit. Je me sentais à ma place. J'avais murmurer son prénom, comme si je voulais lui dire quelque chose, mais ça n'était pas sortit. Elle me dit « oui ? » et je me mordillais la lèvre. « Je... non rien c'est rien. » murmurais-je. Parce que ce n'était pas le moment d'avoir une discussion, parce que finalement, je n'avait pas envie de parler.

Je réussi a lui faire oublier ces quelques mots, par un baiser et quelques caresses. Qui furent suivies par... ça, ça ne regarde que nous.

- • Elipse • -
J'étais blottie contre elle, dans ses bras, sous la couette. Elle me caressait le dos et j'avais les yeux fermer. Mais je ne dormais pas. Pas encore. Peut être que je somnolais vaguement. Elle commença a parler et un nom fit tilt. Rembrandt. Humph. Je rouvris les yeux et je grommelais un peu. Elle avait dit le mot « bal » aussi. Ah. Hum.

« Laisse le où il est celui-là. » Marmonnais-je. Oui bon, j'aimais bien Aaron, c'était un ami. Rien de plus. J'y pouvais rien si ma mère et ses parents avaient décidé de nous fiancés. J'avais rien demander. « J'sais pas. J'sais même pas si j'ai envie d'y aller a ce bal. » Dis-je finalement.

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C'était en somnolant un peu que je parlais avec Felicia de quelque chose qui me perturbait un peu. Peut être parce que je ne savais pas tenir ma langue quand j'étais sobre, ce qui était l'inverse de la plupart des gens, mais …. Être alcoolisée c'était bien pour moi. Et pour les gens qui m'entouraient. Franchement. Promis. N'en parlons plus. On disait quoi ? Ah oui. J'avais evoqué une question. Quelque chose. La reponse ne tarda pas. Je grognais un peu en me tournant légerement. Histoire qu'elle ne voit plus ma tête.

« C'est ton futur mari, si je le laissais où il devrait être ca serait avec toi et je n'ai pas vraiment envie. » Non vraiment, au moins quand j'avais bu on pouvait blamer l'alcool. La c'était tout autre chose. Je soupirais un peu, et je me mordais la lèvre. Parlons du bal, ça serait probablement mieux. Ou pire.

« Viens y avec moi. » Je me retournais vers elle et je la fixais un peu, une lueur de défi dans le regard. Elle refuserait. Et j'aurais du ne même pas penser à cette question mais voila c'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas je… J'étais conne. Mais ça serait un choc. De la provocation. Ca serait parfait. Et je montrerais au monde entier qu'elle était a moi.

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J'avais dit a Alice de laisser Aaron où il était et ça ne semblait pas lui plaire. Elle dit qu'il était mon futur mari et je grommelais un peu, alors qu'elle continuait en disait que si elle le laissait où il devrait être ce serait avec moi. « J'ai pas dit ça. » Répondis-je en soupirant puis je rajoutais : « J'ai pas envie de parler de lui. Ni de ces foutues fiançailles que j'ai pas demandées. »

Et puis le bal. Je ne savais pas si j'avais envie d'y aller. Et puis le « viens y avec moi » me fit cligner des yeux et je restais silencieuse un instant. Y aller avec elle ? J'esquissais un sourire. « Pourquoi pas. » Répondis-je sans cesser de sourire. « Ce sera sûrement de voir les réactions. » Sans compter que je préférais y aller avec Alice qu'avec n'importe qui d'autre. « Et je dois avouer que cette invitation donne très envie d'y aller. » Ajoutais-je en l'embrassant légèrement, chastement.

[C'est court, désolée Ft. Félicia. + il y'a mourir dans je t'aime, il y'a je ne vois plus que toi... - Page 2 999640203

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